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Hommes et femmes au destin prodigieux
Publié dans Info Soir le 21 - 06 - 2011

Résumé de la 76e partie n Un deuxième témoin accable Julius Rosenberg, un ancien membre du Parti communiste américain. Le FBI est maintenant convaincu de sa culpabilité.
Seize juillet 1950. Julius et Ethel Rosenberg se trouvent dans leur appartement de Knickerbocker, dans la banlieue de New York. Il y a, avec eux, leurs deux enfants, Michael, âgé de six ans, et Robert, deux ans. La famille s'apprête à déjeuner quand on frappe à la porte.
— Je vais ouvrir, dit Julius.
Il n'est pas étonné de voir une nuée de policiers, avec un mandat d'arrêt.
— FBI…
— Entrez, dit-il.
En fait, depuis l'arrestation de David Greenglass, le couple s'attendait à cette visite. Ce n'est un secret pour personne que Julius a été membre du parti communiste et qu'il a perdu son poste pour cela. Plus tard, quand ses partisans lui demanderont pourquoi il n'a pas fui, il répondra que c'était la dernière chose à faire : il aurait peut-être mis sa famille à l'abri, mais il aurait, par la même occasion, reconnu sa culpabilité.
— Julius Rosenberg, vous êtes accusé d'espionnage au profit des Russes…
— C'est mon beau-frère qui m'accuse, n'est-ce pas ? Puisque vous avez enquêté sur moi, vous devez savoir qu'il y a un différend familial et financier entre nous ? En m'accusant, mon beau-frère ne cherche-t-il pas à se venger de moi ?
— Nous y avons pensé. Mais votre beau-frère n'est pas le seul à vous accuser. Il y en a d'autres… Max Elitcher, vous connaissez ?
— Oui…
— Il dit que vous l'avez contacté en 1944 et en 1946 pour vous livrer des secrets militaires. Il dit ne pas l'avoir fait, mais d'autres ont pu le faire !
— C'est absurde !
Il nie tout ce qu'on lui reproche, mais il est arrêté sur-le-champ. On procède à la fouille de l'appartement, mais on ne découvre aucune pièce qui pourrait le compromettre. Curieusement, Ethel Rosenberg, qui a été pourtant également mise en cause par son frère, est laissée en liberté.
Julius est longuement interrogé, puis il est relâché. Des policiers vont surveiller son quartier, ils sont chargés de guetter ses faits et gestes et de le suivre partout où il ira. Mais selon de nombreux témoignages, il pouvait aisément fausser compagnie aux agents du FBI. Ceux-ci s'étaient d'ailleurs plaints des difficultés à surveiller le pâté d'immeubles où résidait le couple. Aux Etats-Unis, depuis que l'armée américaine a subi une cuisante défaite en Corée du Nord, l'atmosphère est au pessimisme : c'est la première fois, depuis la fin de la guerre, que le pays est ainsi battu. Les Russes peuvent triompher : maintenant qu'ils possèdent l'arme nucléaire, ils peuvent exercer des pressions sur les Occidentaux. Et cette bombe, beaucoup d'Américains en sont persuadés : les Russes ne l'auraient jamais eue sans l'aide de leurs espions aux Etats-Unis !
«Il faut débusquer les espions et les châtier !», ne cesse de clamer le sénateur McCarthy…
A suivre
K. Noubi


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