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Histoires vraies
Dieu, ma patrie et mon droit (3e partie)
Publié dans Info Soir le 26 - 07 - 2011

Résumé de la 2e partie n Bien que Dennis et Molly pardonnent à Beatrice de les avoir laissés, Mary, sa belle-mère, ne pardonne pas...
Beatrice reprend donc seule le chemin de l'Angleterre avec la conviction que son mariage est à jamais rompu.
C'est alors qu'intervient l'homme de loi. Dans un cabinet qui enferme, entre ses quatre murs bourrés de livres poussiéreux, toute la science juridique du monde depuis la nuit des temps, l'avocat rondouillard regarde sa cliente d'un air vicieux. Ce n'est pas l'expression du désir brutal et vulgaire qu'il pourrait ressentir devant une jolie femme, non, c'est la joie libidineuse de l'homme de loi qui vient d'imaginer un coup joliment tordu.
«Si Corcocan... explique-t-il d'une voix légèrement zozotante, avait demandé le divorce lorsque vous étiez seule dans un hôtel en Angleterre, il aurait obtenu tout ce qu'il aurait voulu. Mais vous êtes revenue sans qu'il ait rien fait auprès de la justice. Donc, maintenant, juridiquement, c'est lui qui vous chasse !»
L'avocat réfléchit encore :
«Bishopswood, c'est riche ou c'est pauvre ?
— C'est un village très pauvre.
— Est-ce qu'il y a une école ?
— Elle est assez loin... Et c'est une toute petite école.
— Donc, nous pourrions prouver que vous êtes en mesure de donner à votre enfant une meilleure éducation que celle qu'elle recevrait à Bishopswood. Je vous conseillerai donc de porter tout de suite l'affaire devant les tribunaux. Vous êtes sûre d'obtenir la garde de votre petite fille.»
Si l'avocat connaissait la suite il ne frotterait pas ses mains, satisfait, en voyant partir sa cliente.
Devant le tribunal, quelques semaines plus tard, l'avocat rondouillard et zozotant acquiert par la vertu de sa robe noire et de sa perruque une certaine prestance.
«Certes ma cliente, les nerfs ébranlés par la guerre, a connu un moment d'égarement. Mais reconnaissez, Votre Honneur, qu'il a été court et qu'elle s'est tout de suite ressaisie. En revanche, vous allez décider maintenant de toute une vie : celle de ma cliente bien sûr mais surtout celle de son enfant.»
Là-dessus, l'avocat évoque ce que pourrait être l'atroce existence d'une délicate fillette anglaise, privée d'une sage maman protestante, dans le cadre brutal d'un village irlandais et catholique.
Devant de tels arguments, un juge anglais n'a plus à réfléchir, à discuter, à juger même. L'affaire est entendue. Il accepte le divorce. L'enfant sera confiée à Beatrice, et Dennis Corcocan, qui devra lui verser une pension, est condamné aux frais du procès.
Corcocan, le placide, contre-attaque en s'adressant aux tribunaux irlandais. Il fait valoir que sa femme, qui de son aveu même n'a jamais rien eu à lui reprocher, a bel et bien quitté le domicile conjugal et abandonné son enfant. Cette fois, c'est à lui que la justice irlandaise donne gain de cause.
Beatrice accourt en Irlande et fait appel devant la justice irlandaise. Elle est déboutée par les tribunaux irlandais qui confirment leur premier jugement.
La bouillante Beatrice fait appel une seconde fois : mais les tribunaux irlandais décident pour la troisième fois que l'enfant appartient à Dennis Corcocan.
C'est alors que l'affaire va prendre un tour inattendu : Dennis Corcocan, fort de l'arrêt rendu par la justice irlandaise, confie définitivement la petite Molly à sa mère, et retourne travailler en Angleterre.
Quelle erreur ! Pour des cas de ce genre, aucun accord n'existe entre les justices anglaise et irlandaise. Pour la justice anglaise, les arrêts rendus en Irlande sont sans valeur. (A suivre...)


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