Iran-USA - L'Iran a montré à des experts russes des drones américains abattus dans le Golfe ainsi que des modèles qu'il a copiés de ces drones, a affirmé le commandant des forces aériennes des Gardiens de la révolution, cité ce mardi matin par l'agence Irna. «Ces drones ont été abattus dans les eaux internationales et les zones contrôlées par la République islami-que», a-t-il déclaré sans indiquer le nombre ou le modèle de ces drones ni les dates et lieux exacts où ils auraient été abattus. Israël-Flottille - Israël est «déterminé» à intercepter la nouvelle flottille internationale transportant de l'aide humanitaire à Gaza, territoire palestinien soumis à un blocus israélien, qui doit prendre la mer en fin de semaine. Des militants pro-palestiniens de 22 pays ont prévu de se retrouver «jeudi ou vendredi» au large de la Crète, au sud de la Grèce, pour partir livrer de l'aide humanitaire à Gaza à bord d'une flottille de «neuf ou dix» bateaux, ont indiqué les organisateurs. Mauritanie-Al Qaîda - Les armées mauritanienne et malienne ont poursuivi hier, lundi, leurs opérations au Mali, trois jours après un raid de l'armée mauritanienne contre une base d'Al-Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi), qui, selon Nouakchott, a fait 17 morts, quinze djihadistes et deux soldats mauritaniens. Il s'agit, selon des sources mauritaniennes, de pourchasser les derniers membres d'Aqmi qui avaient établi dans cette région «un campement», dont l'état-major de l'armée à Nouakchott a affirmé qu'il a été «totalement détruit» lors du raid mené vendredi dernier. Soudan-Violence - Une montée des tensions a été remarquée entre le Nord et le Sud-Soudan à l'approche de l'indépendance du Sud, prévue le 9 juillet prochain. Les conflits dans les régions frontalières d'Abyei et du Kordofan-Sud ont aggravé la situation. Le gouvernement de Khartoum a occupé Abyei le 21 mai dernier et plus de 100 000 personnes ont fui, la plupart vers le Sud. Khartoum et le gouvernement du Sud-Soudan ont conclu un accord prévoyant la démilitarisation de ce territoire. Tunisie-Politique - Le chef du mouvement islamiste tunisien Ennahda, Rachid Ghannouchi, a engagé une épreuve de force avec la commission chargée des réformes politiques en annonçant hier, lundi, que sa formation se retirait de cette instance qu'il accuse de se prendre pour un parlement non-élu. La commission a été créée fin février dernier pour dessiner les contours des futures institutions de la Tunisie d'après la révolution qui a chassé du pouvoir l'ex-président Zine el Abidine Ben Ali, le 14 janvier dernier.