Résumé de la 24e partie n Mounir est atterré d'apprendre que la mère de Wissam est contre leur mariage. Elle menace même de porter plainte contre lui pour détournement de mineure. Ecoute-moi bien, dit Mounir, ce que je vais te demander de faire est grave, mais c'est le seul moyen de rester ensemble. Quand tes parents s'apprêteront à partir, tu quitteras la maison et je te cacherai quelque part. Je ne sais pas encore où mais je chercherai... — On lancera des recherches, dit la jeune fille. — Mais on ne te trouvera pas ! — Mes parents ne voudront jamais partir sans moi ! — ils resteront et ce sera encore mieux ! La jeune fille n'est pas très convaincue par la proposition. — je ne veux pas vivre cachée le reste de mes jours. — Nous changerons de ville, de pays ! — Tu abandonnerais ta famille, tes amis ? — Je suis prêt à tout abandonner pour toi ! Il la serre contre lui. — Pas toi ? — Si, dit-elle, sans grande conviction. — Alors, prépare-toi à fuir avec moi. Elle hésite un moment, puis l'interroge. — Comment et où allons-nous vivre ? — J'ai un peu d'argent, je ferai des emprunts, ne t'inquiète pas, nous nous en sortirons. Et puis, je chercherai du travail ! — Pourquoi ne pas vivre pas avec tes parents ? C'est à son tour de se taire. — Tes parents sont aussi contre le mariage ? dit la jeune fille amère. — L'opinion de mes parents importe peu... Tout ce qui m'intéresse, c'est ce que tu penses, toi ! C'est avec toi que je vais vivre et non avec mes parents ou les tiens ! Wissam ne sait que penser. Mounir tente de la rassurer. — Je ne te cache pas, les premiers temps seront difficiles, mais les choses vont s'améliorer, surtout quand j'aurais trouvé du travail ! — Et tes études ? — Je les arrêterai un temps et quand ça ira mieux, je les reprendrai ! — Et moi ? — Tu t'inscriras au bac, je me charge de te donner des cours ! N'oublie pas que je suis en deuxième année universitaire ! Elle ne l'oublie pas. Elle veut lui poser encore d'autres questions mais il est temps pour elle de rentrer. — Réfléchis à ce que je t'ai dit, dit Mounir, et rends-moi la réponse le plus tôt possible pour que je puisse préparer notre fugue ! — Donne-moi une semaine, dit-elle, et je te dirai ce que j'aurai décidé ! — Je vais rester une semaine sans te voir ? — Je dois bien réfléchir, dit-elle. (A suivre...)