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Entreprises algériennes
Encore au stade de maturation
Publié dans Info Soir le 26 - 07 - 2011

Facteurs n «La lenteur des procédures administratives et la complexité de création d'entreprises encouragent l'informel en Algérie.»
C'est ce qu'a indiqué, hier, Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), lors de la 5e édition du forum sur les PME-PMI, organisé au centre de presse de Algeria-Invest (Alger), autour du thème : «Quelle est l'appréciation faite par le FCE par rapport au rôle et à l'utilité des PME-PMI».
Selon Hamiani, avant que son entreprise n'arrive à la phase de production, l'entrepreneur algérien fait face à différents obstacles tout au long de la préparation de son projet, ce qui encourage l'informel.
«Plusieurs entreprises sont mortes avant même de commencer leur activité», a-t-il déploré, faisant remarquer que la majorité des entrepreneurs manque de savoir-faire puisqu'ils n'ont pas reçu une formation de qualité. Cependant, il a critiqué le niveau intellectuel des étudiants sortis des universités algériennes et le manque de contact entre ces universités et les entreprises du pays. Sur les PME-PMI, il a estimé que l'entreprise privée manque de maturité. En d'autres termes, d'ancienneté, de savoir-faire et qu'elle n'est pas de taille à résister. Et parmi les causes de cette fragilité, selon lui, nombre d'entreprises se regroupent dans les mêmes activités ; ce qui fait que l'offre est toujours supérieure à la demande, dans certains secteurs, d'où la mort des entreprises. Il a cité, en exemple, le marché de la margarine qui est de 80 000 tonnes où un grand nombre de PME se sont investies en utilisant les mêmes machines, les mêmes techniques et les mêmes recettes qui ne sont pas maîtrisées, alors que Cevital, toute seule, peut couvrir la demande du marché national.
Il a souhaité qu'il y ait beaucoup d'entreprises mais chacune dans son secteur et que les chefs de ces entreprises investissent dans les créneaux, où il y a une forte demande. Il a aussi souhaité qu'il y ait plus d'entreprises de production en indiquant que sur cent, il n'y a que dix entreprises industrielles. Concernant l'adhésion des entreprises publiques au FCE, il a dit que les portes sont toujours ouvertes pour toutes les entreprises et que toute entreprise mérite d'être défendue. En parlant des entreprises étrangères, il a estimé qu'il faut absolument les forcer au partenariat avec les entreprises locales dans le but de bénéficier de leur expérience et se prendre en charge par la suite pour assurer l'après-pétrole. En réponse à une question portant sur la subvention de l'Etat de certains produits, Hamiani estime que ce n'est pas une bonne solution pour l'évolution de l'économie nationale.
Selon lui, cette subvention démoralise le producteur. «Le producteur fabrique un produit et le vend à 400 DA. L'Etat importe le même produit et le vend à 200 DA. Qui va fabriquer ce produit ?», s'est-il interrogé. «Une bonne subvention, c'est celle qui aide à l'évolution de l'économie», a-t-il souligné.


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