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Au tribunal
Crime passionnel
Publié dans Info Soir le 26 - 04 - 2004

Sidi Bel Abbes Aveuglé par la jalousie et la colère, un jeune homme commet le plus horrible des crimes en s?attaquant à sept vies innocentes... à l?aide d?une hache !
Nous sommes le 20 avril 2004, et le tribunal criminel de Sidi Bel Abbes est archicomble. Le brouhaha qui y règne a de quoi alarmer le moins curieux !
Il s?agit du procès d?un jeune homme, B.M., âgé de 37 ans. Il est coupable de meurtre, et quel meurtre !
Bien sûr, tous les crimes sont horribles et tous nous donnent des frissons, mais il y en a qui se démarquent de par leur atrocité peu commune. Ceux qui nous marquent et nous arrachent des larmes au nom de ces âmes innocentes que des mains meurtrières ont décidé de faire taire à tout jamais. Ceux qui nous donnent envie de ne plus remettre les pieds dans un tribunal, fuir l?horreur et fermer les yeux. Ceux qui brisent les illusions de personnes à l?affût de quelques moments de douceur dans un monde de brutes. Le procès de B. M. est de ceux-là !
En le fixant, la première question qui nous vient à l?esprit est : «Comment cet homme a-t-il pu assassiner sept personnes et comment fait-il pour reconnaître son acte avec autant de désinvolture, comme s?il annonçait la pluie pour demain ?» C?est à ce moment précis que le crime nous apparaît dans toute son horreur !
Les faits remontent à une période où l?accusé fréquentait une jeune femme vivant à la cité Sorecor. Le couple avait pour habitude de se rencontrer au domicile même de la victime. Le jour du drame, selon la version du mis en cause, son amie aurait reçu quelqu?un qu?il voyait d?un très mauvais ?il. Il y avait dans la maison sept personnes : trois jeunes femmes et quatre enfants. Le ton monte dans l?appartement. On se dispute, on crie à qui mieux mieux et c?est le drame. Aveuglé par la colère et sous l?effet de la drogue, B. M. s?arme d?une hache et s?acharne, tel un forcené, sur les sept vies innocentes, avant de prendre la fuite comme si de rien n?était.
Ce ne sont que quelques jours plus tard que sont découverts les sept cadavres, par des voisins qui, alertés par l?odeur nauséabonde qui provenait de l?appartement des victimes, avisent les services concernés. Lorsqu?on l demande à l?accusé la raison d?un acte aussi crapuleux, il n?a de cesse de répéter cette phrase : «J?ai fait tellement de choses pour elle. Je n?ai pas supporté sa trahison et son rejet...»
Oui, on conçoit qu?un sentiment de rejet puisse déclencher une colère aveugle. On conçoit que l?on puisse casser des assiettes, crier son mal, mais éliminer sept âmes dont quelques-unes étaient là par hasard demeure l?acte le plus inconcevable, le plus cruel que l?on puisse imaginer.
Au box des accusés, B. M. n?est pas seul à comparaître ; si lui doit répondre d?un acte criminel, quatre autres personnes sont, elles aussi, accusées de non-dénonciation de crime.
La cour se retire pour délibérer, et le verdict tombe enfin : trois des accusés sont acquittés, alors que le quatrième écope d?une peine de deux ans de prison ferme. Quant au principal mis en cause, en l?occurrence B. M., à son grand désarroi, il est condamné à la peine capitale...


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