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Suspense
La maison biscornue (89e partie)
Publié dans Info Soir le 14 - 10 - 2012

Résumé de la 88e partie - Joséphine a été blessée par l'arrêt de porte – un lion en marbre – qui a été placé en équilibre sur la porte de la buanderie...
D'une voix que l'émotion altérait, Sophia ajouta :
— Elle avait du sang dans les cheveux...
Taverner montra de l'index une écharpe de laine aux vives couleurs qui traînait par terre.
— C'est à elle ?
— Oui.
Protégeant ses doigts avec l'écharpe, Taverner ramassa avec précaution le bloc de marbre.
— Nous y relèverons peut-être des empreintes, dit-il, mais ça m'étonnerait ! On a dû se méfier... Qu'est-ce que vous examinez là ?
C'était à moi que la question s'adressait. Je regardais une chaise de cuisine au dossier carré. Il y avait sur le siège quelques morceaux de terre.
— Curieux ! déclara Taverner. On est monté sur cette chaise, avec des chaussures boueuses. Je me demande bien pourquoi !
Revenant à Sophia, il reprit :
— A quelle heure l'avez-vous trouvée, miss Leonidès ?
— Il devait être une heure cinq.
— Et la vieille Nannie l'avait vu sortir vingt minutes plus tôt environ. Avant l'enfant, quelle est, autant qu'on sache, la dernière personne à être allée à la buanderie ?
— Je ne saurais dire, mais c'était probablement Joséphine elle-même. Je sais qu'elle était venue se balancer sur cette porte ce matin, après le petit déjeuner.
— De sorte, conclut Taverner, que c'est entre ce moment-là et une heure moins le quart que le piège aurait été machiné.
Il poursuivit :
— Vous dites que ce bloc de marbre servait d'arrêt de porte à l'entrée. Savez-vous depuis quand il n'est plus là-bas ?
Sophia avoua n'avoir là-dessus aucune idée.
— La porte d'entrée n'a pas été ouverte de toute la journée. Il fait trop froid.
— Et savez-vous ce que chacun a fait, dans la maison, au cours de la matinée ?
— Je suis allée me promener. Eustace et Joséphine ont travaillé dans la salle de classe jusqu'à midi et demi. Mon père, je crois, n'a pas bougé de sa bibliothèque.
— Votre mère ?
— Elle sortait de sa chambre à coucher, quand je suis rentrée de promenade, vers midi un quart. Elle ne se lève jamais très tôt.
Nous rentrâmes dans la maison et j'accompagnai Sophia à la bibliothèque. Très pâle, l'œil fixe, Philip était assis dans son fauteuil habituel. Magda était à côté de lui, par terre, le front sur les genoux de son mari. Elle pleurait doucement.
Sophia demanda si l'on avait téléphoné de l'hôpital. D'un mouvement de tête, Philip répondit que non.
Magda se lamentait.
— Pourquoi ne m'a-t-on pas autorisée à aller avec elle ? Ma petite fille !... Ma petite fille, si vilaine et si drôle !... Et dire que je l'appelais «ma petite niaise», ce qui avait le don de la mettre en colère ! Comment ai-je pu me montrer si cruelle ? Et, maintenant, elle va mourir !... Elle va mourir, je le sais ! (A suivre ...)


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