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Suspense
La maison biscornue (71e partie)
Publié dans Info Soir le 22 - 09 - 2012

Résumé de la 70e partie - Pour Clemency, Brenda et Laurence sont les suspects les plus indiqués...
S'il était malade ou vraiment dans le besoin, sa famille lui viendrait en aide, mais je suis persuadé que, dans les circonstances présentes, il préfère prendre un nouveau départ tout seul et par ses propres moyens.
— Oh ! je n'en doute pas. Il ne pense qu'à Clemency, et Clemency est une créature d'exception, qui n'aime pas le confort et qui boit aussi bien son thé dans un bol que dans une jolie tasse. Elle est moderne, j'imagine. Elle n'a ni le sens du passé ni celui de la beauté !
Il y eut un silence, durant lequel la vieille demoiselle m'examina des pieds à la tête.
— Toute cette affaire, reprit-elle, me navre pour Sophia. Elle est si jeune, si innocente ! Je les aime tous vous savez ? Roger, Philip, et aujourd'hui Sophia, Eustace et Joséphine, ce sont tous les enfants de Magda ! Je les aime tous ! Enormément !
Elle ajouta, vivement :
— Mais attention, pas jusqu'à les idolâtrer !
Sur quoi, elle me tourna le dos et sortit. Je me demandai ce qu'elle avait bien voulu dire par ces derniers mots, auxquels il m'était difficile de donner un sens.
— Votre chambre est prête !
Sophia était debout près de moi. Par la fenêtre, je regardais le jardin, morne et gris, avec ses arbres à demi-effeuillés qui se balançaient dans le vent. Elle fit écho à mes pensées.
— Un triste paysage !
Grises, elles aussi, et comme immatérielles dans la lumière déclinante du jour, deux silhouettes passèrent, venant toutes deux du jardin de rocailles qui se trouvait au-delà de la haie de lauriers.
La première était celle de Brenda. Enveloppée dans un manteau de chinchilla, elle avait quelque chose de furtif, une grâce quasi aérienne et comme irréelle. Un instant, j'entrevis le visage de la jeune femme. J'y retrouvai le demi-sourire que je connaissais déjà.
La seconde, qui ne parut que quelques instants plus tard, était celle de Laurence Brown, frêle et toute menue. Elle s'évanouit dans le crépuscule. Impossible d'exprimer ça autrement. Je n'avais pas l'impression d'avoir vu deux personnes qui étaient allées se promener, mais des êtres qui n'étaient pas de chair et de sang, des fantômes.
Je me demandai si ce n'était pas sous le pied de Brenda ou sous celui de Laurence qu'une branche morte avait craqué et, par une association d'idées très naturelle, je m'enquis de Joséphine.
— Où est-elle ?
— Probablement en haut, avec Eustace, dans la salle de classe.
L'air soucieux, Sophia ajouta :
— Eustace m'inquiète.
— Pourquoi ?
— Il est bizarre, lunatique. Sa maladie l'a tellement changé !
Je ne sais pas ce qu'il peut avoir en tête et, parfois, j'ai l'impression qu'il nous déteste tous ! (A suivre...)


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