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Suspense
La maison biscornue (90e partie)
Publié dans Info Soir le 15 - 10 - 2012

Résumé de la 89e partie - Mais qui est donc cette personne qui, cette fois, tente de tuer une enfant ?
Philip l'invitait posément à se taire. Jugeant que ma place n'était pas là, je me retirai sans attirer l'attention et me mis en quête de Nannie. Je la trouvai dans sa cuisine. Elle pleurait.
— C'est ma punition, monsieur Charles ! Pour toutes les vilaines choses que j'ai pensées ! C'est ma punition !
Je n'essayai pas d'approfondir ce qu'elle voulait dire. Elle poursuivait :
— L'esprit du mal est dans la maison, monsieur Charles, voilà la vérité ! Je ne voulais pas le croire ! Mais il faut bien se rendre à l'évidence. Quelqu'un a tué le maître et c'est ce même quelqu'un qui a voulu tuer Joséphine !
— Mais pourquoi aurait-on voulu tuer cette enfant ?
Nannie écarta de ses yeux un coin de son mouchoir pour me dévisager d'un air entendu.
— Cette petite, monsieur Charles, vous savez aussi bien que moi comment elle était ! Elle voulait être au courant de tout. Elle a toujours été comme ça, même quand elle n'était qu'un bébé. Elle se cachait sous la table, elle écoutait les bonnes parler et elle se servait de ce qu'elle avait appris. Comme ça, elle avait l'impression qu'elle comptait ! Vous comprenez, monsieur Charles, Madame, autant dire, ne s'occupait pas d'elle. Ce n'était pas un bel enfant, comme les deux autres. Elle avait toujours été laide et Madame l'appelait sa «petite niaise» ! J'ai toujours blâmé Madame pour ça, parce que je pense que c'est ça qui a rendu la petite sournoise. Mais, à sa manière, elle prenait sa revanche : elle découvrait des choses sur les uns et les autres, et elle leur faisait savoir qu'elle les savait. Seulement, faire ça quand il y a un assassin dans une maison, c'est dangereux. C'était là une incontestable vérité. Elle me fit penser à quelque chose, qui m'amena à poser une question à Nannie.
— Saviez-vous qu'elle avait un petit carnet noir, sur lequel elle notait toutes sortes de choses ?
— Je vois de quoi vous voulez parler, monsieur Charles. Elle faisait bien des mystères avec ça ! Je l'ai souvent vue, suçant son crayon, écrivant quelque chose, puis se remettant à grignoter son crayon. Je lui disais : «Ne faites pas ça ! La mine de plomb, c'est du poison !» Elle me répondait : «Il ne faut pas croire ça !
Dans un crayon, il n'y a pas vraiment du plomb ! C'est du carbone !» Je ne disais rien, mais je n'en pensais pas moins, car, tout de même, quand on appelle quelque chose «mine de 146 plomb», le bon sens veut que ce soit bien parce qu'il y a du plomb dedans !
— Sans aucun doute ! dis-je. Pourtant, en la circonstance, Joséphine avait raison.
J'aurais pu ajouter : «Comme toujours.»
Je revins à ce qui m'intéressait.
— Ce petit carnet, vous savez où elle le rangeait ?
— Je n'en ai pas la moindre idée, monsieur Charles ! C'est une de ces choses autour desquelles elle faisait grand mystère. (A suivre...)


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