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Suspense
La maison biscornue (105e partie)
Publié dans Info Soir le 04 - 11 - 2012

Résumé de la 104e partie - Joséphine aurait pu quitter l'hôpital depuis quelques jours déjà, mais Taverner ne voulait pas lui faire courir de risques...
Vous avez manqué quelque chose : l'arrestation de Brenda et de Laurence par l'inspecteur Taverner.
Je pensais que cette information passionnerait Joséphine, mais elle se contenta de dire, de ce ton blasé qui commençait à m'exaspérer.
— Je suis au courant.
— Mais ce n'est pas possible ! m'écriai-je. Ça s'est passé il n'y a qu'un instant !
— Nous avons croisé la voiture sur la route. Il y avait dedans l'inspecteur Taverner, un autre policier – celui qui a des souliers en daim – Brenda et Laurence. J'ai compris qu'ils devaient être arrêtés. J'espère que Taverner leur a donné l'avertissement prescrit par la loi. C'était pour lui une obligation.
Je rassurai Joséphine : Taverner n'avait oublié aucune formalité et l'arrestation avait eu lieu dans les formes les plus légales. Comme m'excusant, j'ajoutai :
— J'ai dû parler des lettres à Taverner. Je les avais trouvées derrière la citerne. J'aurais préféré qu'elles fussent remises par vous, mais vous étiez hors de combat !
Délicatement, Joséphine porta la main à son front.
— Je me demande comment je n'ai pas été tuée par le coup !
Je vous avais dit que le second meurtre allait arriver. La chambre aux citernes était un bien mauvais endroit pour cacher ces lettres. Pour moi, j'ai deviné tout de suite, le jour où j'ai vu Laurence qui en sortait. Comme il n'est pas du genre «bricoleur», s'il était allé là, c'était forcément pour y cacher quelque chose !
— Mais je croyais...
Je me tus. Edith de Haviland appelait Joséphine.
Joséphine soupira.
— Il faut que j'y aille ! Avec tante Edith, on ne peut pas se dérober !
Elle partit en courant, traversant la pelouse pour aller retrouver sa tante, avec qui elle échangea quelques mots avant de disparaître dans la maison. Je rejoignis Edith de Haviland sur la terrasse.
Ce jour-là, elle paraissait bien son âge. Toutes ses rides se voyaient et elle semblait terriblement lasse. À mon approche, elle essaya de sourire.
— Cette petite, me dit-elle, n'a pas l'air d'avoir trop souffert de sa mésaventure. Nous n'en devrons pas moins, à l'avenir, la surveiller un peu mieux. Il est vrai que, maintenant, ce sera sans doute moins indispensable.
Après un soupir, elle poursuivit :
— Je suis bien heureuse que tout soit enfin terminé. Mais quel lamentable spectacle ! Quel manque de dignité ! Je suis sans indulgence pour les gens qui s'effondrent et qui pleurnichent !
Ceux-là n'ont aucun cran et c'est ce que je ne leur pardonne pas ! Laurence Brown me faisait penser à un rat pris au piège.
— Pour moi, dis-je, je les plaindrais plutôt.
— Certes ! reprit-elle. J'espère qu'elle saura mettre les chances de son côté, qu'elle aura un bon avocat... (A suivre...)


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