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Ils ont marqué leur époque
L'Emir Abdelkader (5e partie)
Publié dans Info Soir le 23 - 03 - 2013

Résumé de la 4e partie - L'Emir a assis son autorité sur les 2/3 de l'Algérie du Nord, de Bougie à Tlemcen, d'Aïn El-Mahdi à Ténès.
Abdelkader s'appuie sur des villes forteresses, édifiées comme centre de gouvernement.
Abdelkader répondit à la lettre du général Desmichels que l'islam lui défendait de se soumettre aux envahisseurs, mais qu'il lui permettait d'accepter une paix si elle lui était proposée. Il sentait alors le besoin de cesser les hostilités contre les Français, et malgré les revers que ces derniers éprouvèrent près d'Oran, dans un lieu nommé Dar El-Beïda. Il continua les négociations entamées, en engageant son agha, Mouloud Ben Atrrach, et le caïd Ouled Mahmoud, pour s'entendre hors d'Oran, avec le séfarade Mandoukaï Amar, sur les bases d'un traité de paix qui allait être passé entre la France et les Algériens. Abdelkader insistait pour avoir Mostaganem, mais se voyant refuser sur ce point, il demanda Arzew, où il parvint à établir de fait son autorité sans l'accord des Français. Les négociateurs d'Abdelkader amendèrent avec habileté une partie des conditions posées par les Français à Abdelkader et le traité fut signé le 24 février 1834. À la fin de 1835, le maréchal Bertrand Clauzel marcha sur Mascara à la tête de onze mille hommes. Le duc d'Orléans se distingua par sa bravoure dans cette expédition. Les troupes de l'Emir, battues au Sig, à Abra, à Tafna, à Idbar, se dispersèrent et le laissèrent presque seul. Abdelkader ne tarda pas à se faire de nouveaux partisans et à rappeler à lui les tribus qui l'avaient abandonné. Ayant appris le peu de succès de la première expédition de Constantine menée par les Français, il crut le moment propice pour commencer les hostilités dans la province d'Oran. Il sut bientôt que le général Bugeaud devait marcher contre lui, mais ce général, éprouvant quelques difficultés dans les moyens de transport, et voulant restreindre les hostilités à la province de Constantine qui allait être le théâtre d'une seconde expédition, signa en 1837 avec l'Emir le traité de La Tafna, qui sera par la suite source de malentendus. Les critiques experts dirent que cette convention rendait l'émir maître de l'ancienne régence d'Alger, moins la province de Constantine, que dans chacun des articles on le traite d'égal à égal, et on reconnaît sa souveraineté indépendante. Après l'échange du traité, le général Bugeaud fit proposer une entrevue à l'Emir pour le lendemain. Le rendez-vous était à neuf heures du matin, près de Tafna. Le général y fut à neuf heures, accompagné de six bataillons d'infanterie, de dix escadrons de cavalerie et de quelques pièces de campagne. L'Emir n'y vint pas à l'heure convenue. Vers deux heures, des cavaliers arabes annoncèrent qu'il avait été malade et marchait lentement. Les Français marchèrent sans défiance plus d'une heure dans le détour d'une gorge étroite, entrecoupée de collines. Enfin le général aperçut l'escorte de l'Emir, rangée en bon ordre sur des mamelons épars.(A suivre...)


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