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Industrie militaire
Publié dans La Nouvelle République le 05 - 07 - 2012

Après la libération de la totalité des régions de l'emprise espagnole, il est dès lors envisageable de fonder la Marine algérienne, ce qui est entrepris à travers la construction dans un premier temps de quatre petits navires de guerre, et au fil du temps, une véritable industrie militaire voit le jour à travers plusieurs chantiers navals (notamment à Cherchell, Béjaïa et Alger) qui fournissaient à la Marine algérienne un nombre considérable de navires de guerre équipés de canons développés entièrement par des compétences algériennes. À partir de là, une nouvelle page s'ouvre pour la Régence d'Alger qui à travers sa Marine peut imposer son leadership en Méditerranée durant près de trois siècles.
Après la colonisation militaire, la colonisation agricole Par arrêté du 18 avril 1840/1851, le maréchal Bugeaud fait consacrer la concession gratuite des terres. Le peuplement par un peu plus de cent mille colons des meilleures terres est fait sous réserve que ces nouveaux propriétaires y résident en permanence. Les crédits nécessaires à la mise en valeur des terres sont attribués avec des documents de propriété immédiate et transmissible (maréchal Randon décret 1851). De 1872 à 1878, les Français vont s'inspirer de la loi américaine du «homestead» en établissant le principe de l'attribution gratuite sous condition de résidence deux à trois ans. Cette loi va accélérer considérablement l'arrivée de nouveaux colons. On comptait 207 615 cultivateurs européens en 1888 contre 3 254 724 cultivateurs algériens qui ne possédaient plus que des terres rocailleuses ou très mal irriguées. Beaucoup de Lorrains-Alsaciens se sont fixés en Algérie. Tous les résistants kabyles se sont vu confisquer leurs terres. 1834, 1er Traité de paix avec les Français 1) Dès 1831, l'Emir Abd El-Kader, homme d'Etat et, ce que l'on sait moins, chef soufi et poète, leva l'étendard de la révolte. La tactique d'Abd-El-Qader, fondée sur des attaques éclair, rendit très difficile l'entreprise de conquête menée notamment par le général Bugeaud. Il obtint de la France, par le traité de la Tafna, en 1837, la reconnaissance de son autorité sur une grande partie des provinces de l'Ouest, avant de reprendre les armes. L'Emir, qui s'était réfugié au Maroc et avait obtenu, un temps, l'appui du sultan marocain, fut contraint de se rendre en 1847, mais il devait demeurer longtemps comme un héros de la résistance nationale aux yeux de beaucoup d'Algériens. 2) Le général Desmichels écrivit de nouveau à Abd El-Kader pour lui demander une entrevue que l'Emir refusa pour marquer son rang souverain, au-dessus des généraux français (il ne daigna accorder la faveur d'une entrevue qu'au maréchal Bugeaud, au général de Lamoricière et au duc d'Aumale). Abd El-Kader répondit à la lettre du général Desmichels que l'islam lui défendait de se soumettre aux envahisseurs, mais qu'il lui permettait d'accepter une paix si elle lui était proposée. Il sentait alors le besoin de cesser les hostilités contre les Français, et malgré les revers que ces derniers éprouvèrent près d'Oran, dans un lieu nommé Dar-el-Bidah («Maison blanche»), il continua les négociations entamées, en engageant son agha, Mouloud ben Arrach et le caïd Ouled Mahmoud, pour s'entendre en dehors d'Oran, avec le séfarade Mandoukaï Amar, sur les bases d'un traité de paix qui allait être passé entre la France et les Algériens. Abd El-Kader insistait pour avoir Mostaganem, mais se voyant refuser sur ce point, il demanda Arzew, où il parvint à établir de fait son autorité sans l'accord des Français. Ils arrivèrent à un accord sur les trois dispositions suivantes du traité19 : 1. Cessation des hostilités entre les Arabes et la France ; 2. liberté du commerce pleine et entière ; 3. remise immédiate des prisonniers. Les négociateurs d'Abd El-Kader (civils et militaires de la province), amendèrent avec habileté une partie des conditions posées par les Français à Abd El-Kader et le traité fut signé le 24 février 1834. 3) Quand les troupes françaises chassent les Turcs d'Alger en 1830 et commencent à occuper l'Algérie, dont les côtes constituent alors un véritable enjeu international pour les échanges par voie maritime, beaucoup de chefs locaux prennent les armes. L'invasion française suscita d'emblée une farouche résistance de la part de tribus révulsées par cette incursion chrétienne en terre d'islam et habituées à une autorité turque très indirecte. Ainsi, commença la conquête d'un pays alors faiblement peuplé (3 millions d'habitants environ) et, presque aussitôt, la résistance des Algériens. Cette résistance sera incarnée à l'Ouest par l'émir Abd-El-Qader qui proclama la guerre sainte (Djihad) contre les Français en 1832, et à l'Est par le bey de Constantine, El-Hadj Ahmed. 4) A l'Est, le dernier bey de Constantine, Ahmed, contraint d'abandonner la ville après deux sièges, tient tête pendant encore onze ans dans les Aurès. La conquête se poursuit des années durant. Prise de villes et de territoires par les Français (qui utilisent des méthodes brutales, pratiquent le refoulement des tribus et la spoliation des terres) alternent avec les soulèvements : 1849, 1851, 1859, 1860, 1864, 1871. Tour à tour, Petite ou Grande Kabylie, Aurès, Sud-0ranais ou Sud-Constantinois se rebellent. 5) Les gouvernements français successifs (monarchie, république, Second Empire, république à nouveau) hésitent sur le type de colonisation à poursuivre et sur le statut à octroyer à l'Algérie (nom donné pour la première fois dans un texte officiel français, en 1838). Napoléon III (1808-1873), conscient de l'injustice faite aux Algériens, songe à un grand «royaume arabe»», mais ses bonnes intentions ne survivront pas à sa destitution, après la défaite de Sedan devant les Prussiens, le 4 septembre 1870.

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