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Histoires vraies
Justice est faite ! (5e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 06 - 10 - 2013

Résumé de la 4e partie - Le commissaire découvre que le tueur fou élimine les gauchers...
La réponse ne tarde pas... En 1990, une jeune femme, Frances M., a été poignardée et violée dans un bois des environs de la capitale. L'assassin n'a jamais été retrouvé, mais l'expertise a prouvé que le coup avait été porté par un gaucher. Le mari de la victime, Agapito M., avait été un moment soupçonné. Le personnage était déséquilibré et se relevait d'une dépression. Mais il avait été mis hors de cause, justement parce que l'assassin était gaucher et qu'il ne l'était pas.
La police madrilène décide de monter un piège de grande envergure pour éliminer le tueur de gauchers... Agapito M., ancien cadre commercial au chômage, habite une banlieue déshéritée de la capitale. Renseignements pris, il ne sort pratiquement pas de chez lui, un pavillon délabré, dans une rue peu passante et assez sinistre. C'est donc là qu'aura lieu la mise en scène.
Le 25 juin 1993, au matin, un ouvrier en bleu de travail s'installe sur la chaussée en face du pavillon avec des pots de peinture et des panneaux de signalisation indiquant un chantier de voirie. Puis il prend un pinceau et entreprend de repeindre les bandes blanches du passage pour piétons. Il tient évidemment son pinceau de la main gauche...
Pour le commissaire Felipe Lopez et ses hommes, qui sont cachés dans une camionnette banalisée, l'attente est longue et, les heures passant, l'inquiétude grandit.
Ils ne s'en font pas pour l'agent chargé de servir d'appât : il est ceinture noire de judo et saura sans peine maîtriser son agresseur. Ils craignent que leur homme n'ait flairé le piège et ne sorte pas de chez lui. Car on peut être fou et remarquablement rusé...
Il faudra trois jours et un nombre incalculable de couches de peinture sur les bandes blanches de la chaussée pour que le piège fonctionne enfin. Sans doute, effectivement, le tueur se méfiait-il, mais la vision de ce gaucher maniant allégrement son pinceau sous ses fenêtres a dû finir par lui être trop insupportable.
On le voit sortir de son pavillon, profitant d'un moment où la rue est complètement déserte. Agapito M. est de petite taille. Il a le crâne dégarni. Il regarde à droite et à gauche et se dirige vers le chantier de voirie. Il s'arrête. «Pardon, monsieur, est-ce que vous auriez du feu ?»
Le faux peintre se relève et se jette brusquement sur lui, tandis que le commissaire Lopez et ses hommes bondissent hors de la camionnette. Immobilisé par une clé au bras, le tueur a lâché son couteau. Il vocifère : «Arrêtez-le ! C'est l'assassin de ma femme !...»
Agapito M. a été conduit dans un établissement psychiatrique et le juge chargé de l'instruction a rendu, comme on s'y attendait, un non-lieu pour démence. Les Madrilènes pouvaient respirer : l'affaire du tueur fou était élucidée.
Quant à l'autre, la première affaire, celle qui avait déclenché la folie meurtrière d'Agapito, on n'en sait pas plus aujourd'hui. Aucune information nouvelle n'est parvenue sur le meurtre de sa femme Francès, il y a trois ans de cela. Et il est malheureusement probable qu'on ne saura jamais qu'une chose à ce sujet : l'assassin était gaucher.


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