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«33 milliards de centimes par mois pour la L1 !»
Publié dans Info Soir le 04 - 01 - 2014

Thème - Le président de la FAF a abordé le sujet des salaires des joueurs, qui fait jaser depuis quelque temps.
«Après trois ans et demi d'expérience professionnelle, la masse salariale des 32 clubs pros des Ligues 1 et 2 dépassent aujourd'hui les 40 milliards de centimes par mois, sans les primes de match», a annoncé le président de la fédération.
Rien que pour la Ligue 1, la masse salariale est de 33 milliards, au moment où tous les clubs, sans exception, sont déficitaires sur la base des bilans présentés aux instances du football ; d'où la décision de réduire les dépenses et de rationaliser l'utilisation de la ressource humaine.
Le patron du football s'interroge d'ailleurs : «Ce n'est pas normal que les joueurs ne payent pas leurs impôts et leurs cotisations sociales.» Raouraoua a avancé que 36,7 % des joueurs touchent moins de 500 000 DA/mois quasiment nets, 30 % entre 500 000 DA et 1 million de DA et 33 % émargent à plus de 1 million de DA.
Le président de la FAF a rajouté que ce sont des milliards de centimes qui ont été recouvrés grâce à la chambre de résolution des litiges de la Fédération ; c'est pourquoi il incite les joueurs à s'acquitter de leurs obligations fiscales et sociales, de s'assurer des salaires réguliers et sûrs et préparer leur retraite.
Raouraoua demande également aux joueurs de ne pas dilapider leur argent et de s'organiser pour parer à toutes les éventualités. Le président de la Fédération, a exhorté les clubs à établir, à partir de ce mois de janvier, des fiches de paie. Par ailleurs, Raouraoua a souhaité à ce qu'à l'avenir, avec l'avènement des chaînes privées et la mise en œuvre de la loi sur l'audiovisuel, de nouvelles ressources financières soient affectées aux clubs professionnels.
En tous les cas, malgré ces chiffres avancés, Raouraoua a estimé qu'il n'y avait pas assez d'argent dans le football algérien, et ce comparativement à d'autres pays, y compris nos voisins. Bien au contraire, il faut, selon lui, disposer de plus de budgets, de crédits pour relancer le sport-roi. Lors du débat, Raouraoua a rappelé que la nouvelle loi sur le sport et l'éducation physique, promulguée en juillet 2013, prévoit de lourdes sanctions pour les dirigeants ne respectant pas les règles d'utilisation des finances des clubs, comme ce fut le cas pour un club, le NA Hussein-Dey en l'occurrence, et que les sociétés risquent d'être déclarées en faillite par le commissaire aux comptes ou bien perdre leur statut de professionnel pour revenir en amateur.
Les stades de la capitale
«Ils feront l'objet d'un plan d'urgence»
Le président de la Fédération n'a laissé aucun sujet ayant trait au football, comme le volet infrastructure par exemple qui accuse un retard en matière de mise à niveau. Lors d'une récente réunion avec le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, il a été question de lancer un plan d'urgence pour la réhabilitation des stades de la capitale où le besoin se fait sentir en matière d'accueil et d'utilisation des infrastructures, que ce soit pour les entraînements ou pour les compétitions. Le président de la FAF a saisi cette occasion pour lancer un appel aux collectivités locales pour améliorer les conditions d'accueil que ce soient pour les spectateurs, les sportifs et les représentants des médias dans l'accomplissement de leur mission. Le cas le plus problématique est celui du stade du 1er-Novembre d'El-Harrach qui nécessite des travaux, notamment en matière d'accueil au niveau des tribunes destinées aux supporters de l'équipe visiteuse, et ce avant la reprise de la phase-retour. Auquel cas, l'USMH devra changer de domiciliation, en attendant la réception des deux nouveaux stades que sont ceux de Baraki et de Douéra, mais aussi la réouverture du temple du 5-Juillet qui connaîtra de grands travaux après l'incident qui a eu lieu lors du derby MCA-USMA et le décès de deux supporters des Rouge et Noir suite à l'effondrement d'un pan de la tribune supérieure.
Les entraîneurs
«Il y a un manque de 12 000»
Le président Raouraoua attend énormément de la direction technique nationale (DTN), avec à sa tête Saïd Haddouche installé dans ses fonctions en juillet dernier, afin de donner un nouvel élan au volet formation. Le président, lors de son passage sur la chaîne Dzaïr TV, regrette le fait que la sélection nationale soit composée majoritairement de joueurs formés à l'étranger, comme c'est le cas pour les quatre autres nations africaines qualifiées pour la prochaine Coupe du monde. «A titre d'exemple, la France dispose de 32 centres de formation au niveau des clubs, sans compter le nombre de stades et des encadreurs pour assurer une formation de qualité ; ce qui n'est pas le cas chez nous», dira le président. Ce dernier a émis le vœu de voir naître rapidement les centres de formation afin de ne plus voir quatre équipes se disputer un terrain pour s'entraîner. Mais pour prendre en charge l'encadrement de tous les clubs et leurs différentes catégories, le président avance un déficit à combler de 12 000 entraîneurs, pour 5 000 déjà dans le circuit et 2 600 formés par la FAF. «Nous sommes très loin, vraiment très loin de nos objectifs et ambitions et de ce qui se fait de mieux ailleurs».
La décision
Vers la limitation des joueurs par club ?
Le président de la Fédération algérienne de football a évoqué quelques statistiques du championnat de Ligue 1 qui montrent que 7 % des joueurs n'ont pas du tout été utilisés par leurs clubs respectifs, contre 27 % qui ont disputé plus de 3 matchs et 66 % moins de trois rencontres (270 minutes). Ces chiffres montrent, selon Raouraoua, qu'il y a un gâchis au niveau de l'utilisation des joueurs dans des effectifs de 25 joueurs, qu'il faudra revoir à la baisse à l'avenir. Raouraoua verrait bien ses joueurs versés dans d'autres catégories, s'ils sont jeunes, ou bien transférés vers d'autres formations pour avoir plus de temps de jeu. Ainsi, après le plafonnement des salaires des joueurs, il n'est pas à écarter que l'on se dirige vers une réduction des effectifs, et ce à la lumière des chiffres avancés par la Ligue de football professionnel sur l'utilisation de ces derniers lors de la phase-aller du championnat. Il vaut mieux, selon les spécialistes, avoir un banc de qualité et faire tourner l'effectif que d'avoir une pléthore de joueurs dont certains touchent des salaires mirobolants pour zéro minute disputée.
Le Syndicat des joueurs
«Il faut d'abord qu'ils payent leurs impôts»
A une interrogation d'un journaliste au sujet de la réaction de certains joueurs de la Ligue 1 de vouloir se constituer en syndicat pour défendre leurs intérêts, Mohamed Raouraoua a eu cette réaction : «C'est une bonne chose et je serais content de voir les joueurs se constituer en syndicat, mais avant ils devront s'acquitter d'abord de leurs engagements envers les impôts et la CNAS. Quant à débattre de la grille des salaires, cela n'est pas dans les prérogatives des employés. La grille est proposée par l'employeur et aux joueurs d'accepter ou pas. En tous les cas, ni la FAF ni la ligue et encore moins les clubs n'ont intérêt à diminuer le revenu d'un joueur. L'essentiel est de garantir à ce dernier un salaire régulier, car n'oubliez pas que ce sont des milliards qui devront être assurés pour le paiement des salaires. Pour Raouraoua, la situation a évolué aujourd'hui, depuis que l'Etat a décidé d'accompagner la professionnalisation du football en mettant en place une batterie de mesures, ce qui a permis à tous les clubs de tenter l'expérience. Ce qui est certain, c'est qu'aucun débat ne se fera autour du plafonnement des salaires. Raouraoua a estimé que le plafonnement des salaires est inévitable pour sauvegarder la viabilité des clubs, d'autant que ces derniers, ayant opté pour des sociétés commerciales, sont toutes déficitaires, sans exception, et ont du mal à honorer leurs engagements envers les joueurs dont certains touchent un salaire de plus de 3 millions de dinars.


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