Résumé de la 4e partie - Lamia, grâce au chauffeur de taxi qui connaît bien son métier et les raccourcis d'Alger, arrive à l'heure à son travail. Elle apprend que le chef de service qui a décidé de sanctionner les retards, allait arriver en retard. Lamia entre dans son bureau qu'elle partage avec deux autres collègues, Nacéra et Malika. Les deux sont déjà arrivées depuis un bon moment. La veille, ces dernières – toutes les deux de Ben Aknoun – s'étaient senties visées par les allusions de Si Djilali qui avait affirmé que certains employés, bien qu'habitant à deux pas de la compagnie, trouvaient le moyen d'arriver en retard. Lamia les salue puis s'assoit sur son siège et pousse un long soupir de lassitude. — Qu'est-ce qui t'arrive, Lamia ? lui lance Nacéra. C'est la première fois que tu soupires ainsi. Tu es malade ? — Non...J'ai failli arriver en retard aujourd'hui... Pour la première fois... Le réveille-matin n'a pas sonné. Et elle leur raconte comment un chauffeur de taxi a joué avec la mort en se prenant pour un cascadeur dans les rues d'Alger. — Il a beaucoup de chance ce chauffeur de taxi, remarque Malika. La circulation entre Alger et Ben Aknoun est si dense que mon père, pour se rendre à Alger où il travaille, est obligé de sortir à 5h du matin ! — Et Nacéra d'ajouter : — Tu veux mon avis, Lamia ? — A propos de quoi ? — A propos de ce chauffeur de taxi. — Oui... — Tu lui as plu. — Je lui ai plu ? Mais qu'est-ce que tu racontes ? Il a été gentil avec une cliente malheureuse, voilà tout. — C'est ce que tu crois... Dis-moi, comment est-il ? — Comment est-il ? — Oui. Beau, grand, gros, petit... ? — Ah ! Mais je ne l'ai pas bien vu... — Alors tu as intérêt à bien le voir demain matin... Parce que demain matin, il ne viendra pas pour récupérer l'argent que tu lui dois. — Il viendra pourquoi ? — Pour revoir la belle jeune fille pour qui il a failli bousiller son outil de travail en transformant sa voiture en bolide de Formule 1 ! Lamia regarde son amie un bon moment avant de lui dire : — Si jamais il s'avère que ce que tu dis est vrai, je t'offrirai un très joli cadeau. Nacéra applaudit : — Tu peux donc le préparer mon cadeau...Ce qui me ferait plaisir c'est un casque stéréo discret pour que je puisse écouter de la musique au bureau entre 12 et 14h. (A suivre...)
