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Une ville, une histoire
Blida : une civilisation séculaire (suite et fin)
Publié dans Info Soir le 03 - 08 - 2003

El-Boulaida C?était un dédale de petites ruelles étroites et sinueuses.
Ces établissements devinrent le noyau d'une «petite ville» que Sid-Ahmed-el-Kebir nomma «El-Boulaida», vers 1535.
Le marabout Sid-Ahmed-el-Kebir qui, après avoir découvert et détourné les belles eaux de la montagne de l'Atlas avec le concours de l'aide des maures andalous qui fusionnèrent avec les tribus locales, introduisit dans la région les techniques de l'irrigation, la culture arboricole et la broderie du cuir qui, malheureusement, a complètement disparu de nos jours. Sid-Ahmed-el-Kebir mourut vers 1540 à l?âge de 70 ans. Il a été enterré dans sa zaouia.
La prospérité vint avec la conquête ottomane. La ville devint alors une sorte de lieu de repos privilégié et de prédilection des raïs enrichis et des souverains turcs d'Alger, qui aimaient y venir se reposer.
Ce fut aussi l'époque d'un certain foisonnement de maisons et de palais turcs à Sidi-Yacoub.
Le temps passait calmement jusqu'au jour où, au mois de mars 1825, la ville de Blida fut ébranlée par un tremblement de terre de forte intensité qui transforma la ville en ruines tout en faisant un grand nombre de victimes parmi les habitants, mais ceux qui survécurent n'ont pas hésité à reconstruire la ville plus loin, le nouveau site choisi se situant à environ 2 kilomètres plus au nord.
Cette ville de 6 000 habitants occupait alors la moitié de la surface circonscrite plus tard par les fortifications. C'était un dédale de petites ruelles étroites et sinueuses, tandis que l'accès à la ville se faisait à partir des six portes appelées: Bab-Er-Rahba, Bab-Ed-Zaïr, Bab-EI-Khouikha, Bab-Es-Sebt, Bab-Ez-Zaouia et Bab-El-Qbour.
Blida était bien avant le déclenchement de la Révolution de Novembre 54, un lieu de rencontre et de concertation des principaux leaders politiques algériens du mouvement national. Elle a participé avec d'autres villes d'Algérie au combat libérateur du pays.
Plusieurs jeunes n'ont pas hésité à rejoindre les rangs de l'ALN, parmi eux beaucoup de déserteurs de l'armée française.
L'Atlas blidéen (région montagneuse de forêts et de maquis) restera à jamais le témoin de cette glorieuse époque où différentes batailles se déroulèrent pendant la guerre d'indépendance. Même nombre de quartiers de la ville peuvent témoigner du formidable travail de fedayine (moudjahidine de la ville) dans le travail de déstabilisation et de logistique.
Blida a donné les meilleurs de ses fils et ses vaillants habitants ont marqué la région par des actes de bravoure et de sacrifice pour cette noble cause. Ses martyrs ont ouvert à jamais la voie aux autres citoyens vers l'indépendance et la souveraineté de l'Algérie.
Après l?indépendance, le 5 juillet 1962, Blida participe activement à l?effort de la reconstruction nationale et de par ses ressources humaines et matérielles elle occupe actuellement une place privilégiée dans l?arène nationale.


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