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Cinéma : «La preuve»
Le poids de la tradition
Publié dans Info Soir le 07 - 06 - 2014

Société ■ La preuve, un long-métrage signé Amor Hakkar, a été projeté, hier, à la salle El-Mougar en compétition officielle du 2e Festival du cinéma maghrébin.
La preuve, en lice pour l'Amayas d'or, est une fiction, certes, mais qui emprunte de réalisme, puisque le film raconte et interroge la société. C'est l'histoire d'Ali, un jeune chauffeur de taxi, qui épouse la femme de sa vie, après la mort de son mari. Cette union ne s'avère pas de tout repos, puisque Ali se trouve aux prises avec le poids des traditions. Et c'est sur cette réalité, un sujet de société rarement abordé, que le film s'attarde. Une réalité que le réalisateur, Amor Hakkar, s'emploie, grâce au jeu juste et pertinent de l'acteur, Nabil Asli, jeu sobre dans les paroles et les gestes, mais qui se veut très expressif et à forte charge émotionnelle, à illustrer.
Ali est tourmenté parce qu'il est stérile. Ce tourment est aussi grand et lancinant lorsqu'il se trouve contraint de cacher son «handicap». Il garde cela pour lui seul, car il a honte d'avouer sa stérilité à sa famille. L'incapacité d'avoir des enfants le rend encore plus tourmenté. Cela va lui causer des problèmes, car refusant de dire à ses proches ce qu'il en est réellement, Ali va être accusé, à tort, d'avoir mis enceinte une jeune femme.
C'est ainsi qu'il va être conforté à ce dilemme, à savoir avouer sa stérilité ou demeurer silencieux sur le sujet, se laissant en conséquence continuer d'être accusé d'un acte dont il n'est pas l'auteur et, du coup, risquer la prison. Il choisit de vivre dans le secret et se recroqueviller dans sa solitude, subissant ainsi ce lourd fardeau d'être soupçonné d'infidélité, donc d'atteinte à sa réputation d'honnête homme.
C'est l'honneur, voire l'orgueil passéiste masculin, qui le pousse à cela.
Et c'est dans cette ambiance que se déroule l'histoire et évoluent les événements, prenant des proportions dramatiques.
La force du film réside dans la façon dont le personnage a été rendu avec tous ses traits et dans sa simplicité, personnage tourmenté, vivant une dualité intérieure, en proie à une solitude pesante, insoutenable ; un personnage stoïque, qui souffre en silence. Sa souffrance est intense, lancinante, mais muette. Toutefois, elle est ressentie. Le film a du caractère. Sa force réside aussi dans ce drame que subit Ali, drame qui le contraint, en dépit de son honnêteté, à vivre en solitaire et une certaine déchéance.
Pour faire ressortir toute cette intensité, c'est-à-dire la dramaturgie du film, c'est-à-dire les tourments dont Ali fait l'objet, le réalisateur, qui coécrit le scénario avec Florence Boutloup, a accordé une attention particulière aux gros plans – une façon aussi pour l'acteur de montrer toute l'étendue de son talent.


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