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Criminels de légende : Tueurs en série
Il s?attaquait aux femmes seules (10e partie)
Publié dans Info Soir le 18 - 07 - 2004

Résumé de la 9e partie En passant au crible la moindre parcelle du terrain, les policiers découvrirent des balles provenant de l'arme.
Au terme de près de cinq années d'instruction, Marie Brossy-Patin transmit à la chambre des mises en accusation d'Amiens l'énorme dossier du «tueur de l'ombre». Mais sur les huit meurtres, seuls cinq furent attribués à Barbeault, qui n'était jamais passé aux aveux. Faute de preuves matérielles tangibles, les trois premiers meurtres commis à Nogent, ceux de Thérèse Adam, de Suzanne Mérienne et d'Annick Delisle ne furent donc officiellement jamais élucidés.
Le lundi 25 mai 1981, au palais de justice de Beauvais, s'ouvrit le procès de Marcel Barbeault devant la cour d'assises de l'Oise. Il risquait la peine capitale. Bien qu'il ait toujours nié être le «tueur de l'ombre», Barbeault dut, tout au long des quinze jours d'audience, répondre des meurtres de Mauricette Van Hyfte, d'Eugène Stephan, de Josette Routier, de Julia Gonçalves et de Françoise Jakubowska.
Barbeault avait presque l'air étonné de se retrouver dans cette salle d'audience moderne et froide. Il semblait calme, mais l'agitation continuelle de ses doigts trahissait une grande nervosité.
Barbeault avait peur de ces juges, de ces femmes tirées au sort pour constituer le jury populaire, qui allaient se prononcer sur sa culpabilité. Son avocat en avait récusé cinq, l'avocat général presque autant. Mais le hasard du tirage au sort était têtu. Parmi les neuf membres du jury, trois femmes brunes siégeaient aux côtés des autres jurés.
Au total, pas moins de 75 témoins et 17 experts furent entendus pendant ce procès. Une jeune femme blonde, Josiane Barbeault, osait à peine porter un regard sur son époux.
Après la lecture des actes d'accusations, le président Blin voulut en savoir plus sur la vie de Barbeault et lui demanda : «Etiez-vous à côté de votre mère le jour de sa mort ?». «Oui», répondit tristement Barbeault, «j'étais là, je l'ai vue mourir». L'accusé adorait sa mère et la série de meurtres avait débuté au lendemain de la mort de celle-ci.
Marcel Barbeault relata ensuite les autres décès survenus dans sa famille : l'accident de voiture de son frère Jean-Louis en 1971 et le suicide de Roger, son autre frère, en 1974. Il raconta sa rencontre avec Josiane, qui allait devenir son épouse, et qu'il aimait tellement.
Les médecins vinrent se prononcer à la barre sur le profil psychologique de Marcel Barbeault. Ils conclurent tous qu'il était intelligent et qu'il n'était pas un malade mental. Un être renfermé, un peu frustre, avec des tendances morbides, mais dont l'état n'avait rien de pathologique. Un homme normal.
Se succédèrent ensuite à la barre les collègues de travail, les amis, les voisins et les membres de la famille de Barbeault. Autant de témoignages qui allaient dans le même sens : «Barbeault, c'était un brave type !». Seule fausse note dans ce portait sympathique, la déclaration d'un ancien collègue : «C'était un violent, Barbeault !». (à suivre...)


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