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Une ville, une histoire
Quand l?art naît de la tourbe
Publié dans Info Soir le 19 - 07 - 2004

Il y a deux siècles, lorsque les Turcs envahirent notre pays pour l?épingler au tableau de chasse de l?empire ottoman, leurs troupes d?occupation, les Janissaires, n?avaient qu?une seule mission : maintenir le bey d?Alger à la tête de la Régence et le reste, comme Ponce Pilate, ils s?en lavaient ostensiblement les mains.
Compte tenu du choix stratégique d?Istanbul, l?arrière-pays et principalement nos villes les plus importantes furent dans l?obligation d?assurer leur propre sécurité et donc leur propre police.
Chaque ville se fera un devoir de ceinturer son agglomération et de filtrer à travers une porte principale les visiteurs à leur entrée et à leur départ.
Tlemcen ne sera pas en reste. On édifiera de longues murailles tout autour des jardins et on fera surveiller la citadelle de l?aube au crépuscule.
A partir du maghreb, les fellahs venus écouler leurs fruits et légumes, les cavaliers venus acheter des tissus ou des selles étaient invités à quitter les lieux. Ce qu?ils faisaient de bonne grâce. Bab Etlemcen se refermait telle une huître et ne s?ouvrait qu?aux aurores. Le rituel était huilé comme une mécanique et tout le monde respectait les règles du jeu.
Il est arrivé, surtout en été où les nuits sont longues, que des paysans de Henneya, de Sebdou, de Beni Saf ou même de la région de Maghnia, en attendant l?ouverture de la porte, dorment à la belle étoile sous la muraille de la cité.
Quelques-uns préfèrent rester éveillés autour d?un petit feu de camp ; discutant de choses et d?autres, s?échangeant des informations.
D?autres, pour passer le temps, se mettaient à chanter de vieilles complaintes héritées du patrimoine andalou. Mais à leur manière avec leur propre accent. Des mélomanes tlemcéniens, du haut de leurs remparts, écouteront ces chansons des faubourgs qui ne ressemblent à rien de ce qu?ils connaissent. Ils les écouteront tous les soirs, monter comme un parfum qu?on exhale des profondeurs de la plaine.
Et c?est ainsi que naîtra, sans tambour ni trompette, un nouveau genre d?andalou qui fera école : le «aribi».


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