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Une ville, une histoire
Ceux d'en bas (2e partie)
Publié dans Info Soir le 23 - 09 - 2004

Résumé de la 1re partie Les djinns, croit-on, habitent dans un monde souterrain, en dessous du nôtre et lui ressemblant étrangement. C?est le monde d?en bas.
Omar, à l'époque des faits, est un garçon d'une vingtaine d'années : grand, fort et beau, mais sans instruction. Il a été renvoyé de l?école à seize ans, sans avoir atteint le niveau requis pour faire une formation intéressante. Il entre en apprentissage dans une boulangerie, mais en sort sans avoir rien appris ; il va ensuite dans un garage de mécanique, mais la chose non plus ne l'intéresse pas. Depuis, il travaille par-ci par-là sans trouver sa vocation.
Son père voudrait le prendre avec lui dans son magasin d?alimentation générale, mais Omar refuse. Le commerce, dit-il, n'est pas fait pour lui ! En revanche, si son père lui achetait une voiture, il pourrait faire du transport ! C'est au tour du père de refuser : «Si tu veux une voiture, gagne-la à la sueur de ton front ! Fais comme tes frères !»
Ses cinq frères, ses aînés, eux, ont tous des métiers et certains même ont fondé des foyers et ouvert des fonds de commerce. Lui, le benjamin, le dernier, choyé par sa mère, ne fait rien de bon ! Quand il n'a pas quelque travail qui l'occupe, il va au café du village pour siroter un café, discuter avec les jeunes de son âge ou jouer aux dominos.
Ce jour-là, justement, il joue aux dominos avec trois de ses amis quand il jette les dés qu'il tient.
«Que se passe-t-il, Omar ?
? Quoi, dit-il, vous n'avez rien vu ?
? Voir quoi ? répondent les trois garçons.
? Là, là...»
Le jeune homme pointe le doigt devant lui comme pour montrer quelque chose. Mais les jeunes hommes ont beau regarder, ils ne voient rien d'exceptionnel : juste des passants, des hommes que tout le monde connaît et qui n?ont rien d?extraordinaire...
«Omar?»
Mais Omar, le doigt toujours pointé devant lui, ne bouge pas. Brusquement, il se met à secouer la tête : «Non, non !»
«Omar, voyons, qu?est-ce que tu as ?
? Je ne veux pas, je ne veux pas !» crie-t-il.
Il est brusquement rejeté en arrière comme s'il recevait un violent coup de poing et sa narine éclate en sang.
Les trois garçons se lèvent, effrayés, et se précipitent vers lui. Il se roule sur le sol, se protégeant le visage comme s'il recevait des coups de pied.
«Au secours ! au secours !» crie-t-il.
Des gens accourent.
«Il fait une crise, il faut le transporter au dispensaire !»
On a du mal à le soulever tellement il crie et gesticule. Un de ses amis, lui, court avertir sa famille. A suivre


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