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Pour plus de souplesse
Publié dans Info Soir le 19 - 04 - 2016

Disposition n C'est le gouverneur de la Banque d'Algérie (BA) qui a fait l'annonce de ce retour du financement des banques, à travers l'injection des liquidités nécessaires au financement de l'investissement et des PME.
Mohamed Laksaci a expliqué la démarche par la contraction des liquidités bancaires, constatée depuis le deuxième semestre de 2014, à l'inverse de la situation datant de 2001, où les banques étaient en surliquidités. Ainsi,  «la BA a élaboré un nouveau dispositif pour encourager l'octroi des crédits à l'investissement à travers le retour au refinancement des banques», a-t-il dit à l'APN. «Cela fait 14 ans que la Banque d'Algérie n'a pas recouru au refinancement car les banques étaient en surliquidités. Maintenant que les banques commencent réellement à recevoir leur part de choc externe, nous allons revenir à ces refinancements et nous allons commencer, dès avril prochain, à injecter de la liquidité dans l'économie», a-t-il affirmé. Cela passera par le réescompte, c'est-à-dire des crédits accordés par la BA aux banques commerciales en contrepartie d'un taux qu'on appelle le taux de réescompte. Ce taux est fixé à 4% depuis 2001, mais il n'a jamais été pratiqué. Il revient aujourd'hui à la BA de revoir ce taux à la hausse ou à la baisse en fonction de la politique des crédits, explique-t-on à la Banque centrale. Mais les injections des liquidités ne «devraient pas être traduites par une réduction des réserves de change», avertit le gouverneur, allusion faite aux financements bancaires des importations au détriment de l'investissement. Et afin d'encourager les dépôts à terme, notamment avec l'importance du volume de la monnaie fiduciaire (30% de la masse monétaire), M. Laksaci trouve judicieux que «les banques recourent à des dépôts à terme mieux rémunérés afin de développer l'investissement». Revenant sur la question soulevée par la quasi-totalité des députés, à savoir la dépréciation continue du dinar face au dollar et à l'euro, M. Laksaci a assuré que le taux de change effectif réel du dinar n'était pas aléatoire, mais basé sur des fondamentaux que sont le prix du baril de pétrole, le niveau des dépenses publiques et le différentiel d'inflation entre l'Algérie et ses principaux partenaires commerciaux. Quant au taux de change nominal, c'est-à-dire le cours fixé sur la base du régime flottement-dirigé, il est déterminé sur la base de «l'offre et la demande» et il n'est pas loin du taux de change effectif réel, a-t-il fait remarquer. «Nous n'avons pas d'élément inconnu qui rentre dans le taux de change et sur lequel nous pouvons agir» pour augmenter ce taux, a-t-il soutenu. Les députés reprochaient à la BA de recourir à la dévaluation du dinar pour augmenter de façon fictive le niveau des recettes de l'Etat, recouvrées en devises et libellées en dinars. Quant aux risques de change, le développement du marché interbancaire de change devra emmener les banques à «assumer le risque de change pour les opérateurs qui le souhaitent», a-t-il dit sans donner plus de détails.
Lyes Sadoun
«Stress-test» pour évaluer leur résistance
l Parallèlement, l'audit financier qui a été finalisé en novembre 2015 a permis à la BA d'engager des exercices de simulation des risques au niveau des banques (le stress-test). Il s'agit dans les faits d'évaluer la capacité des banques, leur résistance et leur façon de se comporter dans des situations inédites, de choc violent engendré par le choc brutal de la baisse des prix de pétrole. Une fois terminé, ce stress-test permettra à la BA de «connaître avec précision le degré de résilience des banques face aux chocs externes» sur fond de recul des liquidités bancaires. Quant à la centrale des risques des ménages, entrée en activité en septembre 2015, elle sera un instrument additionnel et important dans la gestion des risques. Les crédits à la consommation, qui sont lancés sous la supervision de cette centrale, doivent renforcer l'inclusion financière, vu l'importance des dépôts des ménages, a-t-il ajouté.
L.S.
Dans les faits …
l Cela passera par le réescompte, c'est-à-dire des crédits accordés par la BA aux banques commerciales en contrepartie d'un taux qu'on appelle le taux de réescompte. Ce taux est fixé à 4% depuis 2001 mais il n'a jamais été pratiqué. Il revient aujourd'hui à la BA de revoir ce taux à la hausse ou à la baisse en fonction de la politique des crédits, explique-t-on à la Banque centrale. Ainsi, pour le financement de projets d'investissement, la banque va chez la BA, présente le projet en question, dont la rentabilité devra être la garantie, et obtient un crédit à long terme auprès de la Banque centrale, en contrepartie d'un taux d'intérêt directeur (de réescompte). Mais les injections des liquidités ne «devraient pas être traduites par une réduction des réserves de change», a averti le gouverneur, allusion faite aux financements bancaires des importations au détriment de l'investissement.
L.S.
Trop de contrôle tue le contrôle
l Pour ce qui est de la supervision bancaire, il a rappelé que la BA avait effectué 32 missions de contrôle sur place en 2014 et 66 opérations de contrôle sur pièces, en plus de l'élaboration de 160 PV pour des infractions à la législation des changes qui ont été transmis aux tribunaux. «Les institutions internationales ne nous reprochent pas le manque de contrôle, mais l'excès de contrôle», a ironisé le gouverneur de Banque d'Algérie en direction des députés, qui reprochaient à l'institution financière son faible contrôle.


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