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Comment vivait-on au lendemain de l'Indépendance ? : Quelques petits détails à connaître
Publié dans Info Soir le 22 - 05 - 2016

Jeunes n Avec ce qu'ils vont découvrir à travers ces pages, ils changeront certainement d'attitude et de comportement envers leur pays en mesurant les immenses efforts qui ont été faits pour améliorer le sort de leur peuple
Ce dossier s'adresse surtout aux jeunes âgés aujourd'hui de 15 à 20 ans et qui n'ont jamais connu l'époque coloniale. La plupart d'entre eux sont nés sous l'ère de Bouteflika. Les noms de Ben Bella, Boumediène, Chadli, Lamine Zeroual et Boudiaf ne sont pour eux que des repères historiques sans plus. En tout cas pour tout le monde, pour les sexagénaires comme pour les quinquagénaires, il n'est certainement pas inutile de rappeler aux uns et aux autres comment on vivait en Algérie en 1962 c'est-à-dire au lendemain de lIndépendance.
Quelques-uns parmi nous s'en souviennent, d'autres ont perdu jusqu'au souvenir de ce temps.
Quand aux plus jeunes, ils n'en ont évidemment aucune idée.
Avec ce qu'ils vont découvrir à travers ces pages, ils changeront certainement d'attitude et de comportement envers leur pays en mesurant les immenses efforts qui ont été faits pour améliorer le sort de leur peuple. Ce n'est que justice même si parfois les institutions n'ont pas toujours répondu aux attentes des citoyens dont il faut saluer la maturité.
Nous sommes donc en 1962. Sur le fronton de toutes les préfectures, mairies et sous préfectures flotte l'emblème national. Sur les murs de la préfecture d'Oran par exemple, les traces de balles sont encore fraîches, celles des tueurs de l'OAS.
Il ne faut pas oublier que le chef suprême de cette organisation terroriste était le général Salan qui s'était planqué précisément à Oran pour échapper à la police du général De Gaulle. On le découvrira dans un appartement luxueux du front de mer avec une barbe d'au moins quinze jours. Les journaux français continuaient encore à paraître en Algérie tels que l'Echo d'Alger, Oran républicain, l'Echo d'Oran et même l'Echo de Tiaret.
Le changement de ligne éditoriale de ces quotidiens sera amorcé en douce, sans brutalité comme un avion qui atterrit sur le tarmac. Par exemple, l'Echo d'Oran dont le directeur était un député, M. Laffont, titrera dans ses pages intérieures et même en Une «le frère Ben Bella ceci...» ou «le frère Ben Bella cela».
Bref, tous les quotidiens prendront leur distance avec Paris dans l'espoir d'être intégrés par le pouvoir d'alors.


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