Fin Le détournement d'un autobus grec près d'Athènes s'est achevé, dans la nuit de mercredi à jeudi, sans effusion de sang. L?opération s?est achevée avec la libération des six derniers otages et la reddition des deux preneurs d'otages albanais mettant fin à plus de 18 heures d'angoisse. Quelques heures auparavant, les deux hommes, armés notamment d'un fusil et d'un pistolet, avaient pourtant menacé de «faire exploser» le véhicule jeudi matin si les autorités ne leur versaient pas entre-temps une rançon d'un million d'euros et si elles ne leur fournissaient pas un chauffeur pour les conduire à l'aéroport international d'Athènes. Les six otages qui restaient dans le bus, sur les 23 personnes qui y avaient été retenues initialement, sont sortis du véhicule ce jeudi vers 00h 40 (22h40 GMT mercredi). Les deux preneurs d'otages ont également quitté le bus et se sont rendus à la police. Selon des sources policières, ils devaient être conduits à la direction de la police d'Athènes pour y être interrogés. Le chef de la police grecque George Aguélakos a affirmé, lors d'une conférence de presse après la fin de la prise d'otages, que les deux preneurs n'avaient pas d'explosifs sur eux. «Le sac était vide. Ils avaient assuré avoir des explosifs pour donner plus de poids à leurs demandes», a-t-il dit.Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux hommes, âgés de 24 ans, n'avaient pas de casier judiciaire, a-t-il ajouté précisant qu'ils étaient en Grèce «depuis six ou sept ans» et «voulaient l'argent pour se rendre en Albanie». Se félicitant de la fin heureuse de cette opération «très difficile et compliquée», le ministre de l'Ordre public, George Voulgarakis, a assuré, lors de cette même conférence, que l'expérience acquise par la police grecque en prévision des jeux Olympiques d'Athènes d'août dernier a servi pour résoudre ce détournement «sans victime et sans violence».