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Cela s?est passe un jour / Aventures, drames et passions célèbres
Elizabeth Bathory, la comtesse sanglante (4e partie)
Publié dans Info Soir le 01 - 06 - 2005

Résumé de la 3e partie Profitant de l?absence de son époux, qui est souvent à la guerre, Elizabeth Bathory, s?ennuyant dans son château de Csejth, s?adonne à des pratiques perverses.
Les années passent. Elizabeth va mener, sans se lasser, une double vie : en apparence, c?est une épouse modèle, soumise à son mari et, bien qu?elle la déteste, obéissant à sa belle-mère. C?est aussi une bonne mère, qui s?occupe des quatre enfants qu?en quinze ans de mariage elle va avoir avec le comte. Mais dès que sa belle-mère a le dos tourné, ou que le mari est à la guerre, elle donne libre cours à ses pulsions et à ses instincts. Mais bien que ses agissements soient condamnés par la bienséance et la morale, ce qu?elle fera bientôt, quand elle aura définitivement le champ libre, dépasse l?entendement.
En 1600, le comte Ferencz Nadasdy meurt brusquement. Il n?avait ni blessure ni maladie, ce qui va faire dire, plus tard, que son épouse l?a peut-être supprimé. Mais il faut préciser aussi qu?à cette époque, l?espérance de vie n?était pas longue et que le comte, épuisé par les combats, a pu mourir de mort naturelle. Disons seulement que cette mort arrange beaucoup ses affaires puisqu?elle la libère d?une tutelle pesante.
La veuve est encore jeune puisqu?elle n?a que quarante ans. Elle est toujours jolie et ses désirs pervers, loin de se calmer avec les années, sont devenus plus intenses.
Le comte disparu, il reste quand même des obstacles à la réalisation de ses désirs : sa belle-mère qui, en dépit de son âge, est toujours là ; et il y a ses quatre enfants.
Elle a pensé à se débarrasser de sa belle-mère en l?empoisonnant ou en la faisant périr dans un accident, mais elle a renoncé à ce projet. De peur, peut-être, de susciter, au sein de la famille de son époux, des interrogations.
Quelques jours après les funérailles du comte, Elizabeth va trouver sa belle-mère et lui dit : «Votre fils est mort, vous n?avez plus rien à faire ici !»
La femme, encore en deuil, s?écrie : «Je suis chez moi ici !
? Vous vous trompez, ce château est à moi, votre fils m?en a fait donation ! Je ne veux plus de vous ici !»
On ne sait si Elizabeth avait quelque document prouvant qu?elle était la propriétaire du château, quoi qu?il en soit, elle met sa belle-mère à la porte.
Elle se retourne ensuite vers ses enfants. Ils sont encore jeunes, mais ils peuvent constituer une gêne. La mère demande à des parents de les recueillir et de s?occuper d?eux. Voilà donc la comtesse seule, dans son château, avec des serviteurs fidèles, prêts à tout. Thorko, son âme damnée, est là et elle n?a qu?à commander pour qu?il satisfasse le moindre de ses désirs. Comme il est également sorcier, il l?initie à la magie noire et lui apprend à confectionner des charmes, destinés à accroître son pouvoir. Sa nourrice, Illona Joo, qui est également sa confidente, est à ses côtés, toujours prête à exécuter ses ordres.
Elizabeth s?entoure de jeunes filles, qu?elle va soumettre à ses jeux érotiques pervers. Avec les autres domestiques, elle se comporte en despote. En fait, elle a droit de vie et de mort sur tous ceux qui vivent au château. (à suivre...)


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