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Au coin de la cheminée
Aladdin et la lampe merveilleuse (68e partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 06 - 2005

Résumé de la 67e partie Aladdin s'aperçoit que son palais a disparu. Cet événement le met dans une confusion telle qu?il n?en peut donner une quelconque explication au sultan.
Le sultan, impatient : «Dis-moi donc, répéta-t-il à Aladdin, où est ton palais et où est ma fille.»
Alors Aladdin rompit le silence. «Sire, dit-il, je vois bien, et je l'avoue, que le palais que j'ai fait bâtir n'est plus à la place où il était ; je vois qu'il a disparu, et je ne puis dire aussi à Votre Majesté où il peut être ; mais je puis l'assurer que je n'ai aucune part à cet événement.
? Je ne me mets pas en peine de ce que ton palais est devenu, reprit le sultan, j'estime ma fille un million de fois davantage. Je veux que tu me la retrouves, autrement je te ferai couper la tête, et nulle considération ne m'en empêchera.
? Sire, repartit Aladdin, je supplie Votre Majesté de m'accorder quarante jours pour faire mes diligences ; et, si dans cet intervalle je n'y réussis pas, je lui donne ma parole que j'apporterai ma tête au pied de son trône afin qu?elle en dispose à sa volonté.
? Je t'accorde les quarante jours que tu me demandes, lui dit le sultan ; mais ne crois pas abuser de la grâce que je te fais, en pensant échapper à mon ressentiment : en quelque endroit de la terre que tu puisses être, je saurai bien te retrouver.»
Aladdin s'éloigna de la présence du sultan dans une grande humiliation et dans un état à faire pitié ; il passa au travers des cours du palais la tête baissée, sans oser lever les yeux dans la confusion où il était ; et les principaux officiers de la cour, dont il n'avait pas désobligé un seul, quoique amis, au lieu de s'approcher de lui pour le consoler ou pour lui offrir une retraite chez eux, lui tournèrent le dos, autant pour ne le pas voir qu?afin qu'il ne pût pas les reconnaître. Mais quand ils se fussent approchés de lui pour lui dire quelque chose de consolant, ou pour lui faire offre de service, ils n'eussent plus reconnu Aladdin ; il ne se reconnaissait pas lui-même et il n'avait pus la liberté de son esprit. Il le fit bien connaître quand il fut hors du palais : car, sans penser à ce qu'i faisait, il demandait de porte en porte, à tous ceux qu'il rencontrait, si l'on n'avait pas vu son palais, ou si on ne pouvait pas lui en dire des nouvelles.
Ces demandes firent croire à tout le monde qu'Aladdin avait perdu l'esprit. Quelques-uns n'en firent que rire ; mais les gens les plus raisonnables, et particulièrement ceux qui avaient eu quelque liaison d'amitié et de commerce avec lui, en furent véritablement touchés de compassion. Il demeura trois jours dans la ville, en allant tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, et en ne mangeant que ce qu'on lui présentait par charité, et sans prendre aucune résolution.
Enfin, comme il ne pouvait plus, dans l'état malheureux où il se voyait, rester dans une ville où il avait fait une si belle figure, il en sortit et il prit le chemin de la campagne. Il se détourna des grandes routes ; et, après avoir traversé plusieurs campagnes dans une incertitude affreuse, il arriva enfin, à l'entrée de la nuit, au bord d'une rivière. Là, il lui prit une pensée de désespoir. «Où irai-je chercher mon palais ? dit-il en lui-même. En quelle province, en quel pays, en quelle partie du monde le trouverai-je, aussi bien que ma chère princesse que le sultan me demande ? Jamais je n'y réussirai ; il vaut donc mieux que je me délivre de tant de fatigues qui n'aboutiraient à rien et de tous les chagrins cuisants qui me rongent.» (à suivre...)


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