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Tizi Ouzou
Des ruches et du miel
Publié dans Info Soir le 07 - 07 - 2003

"Apiculture" La région dispose de 500 000 ruches dont un cinquième seulement est exploité.
Réputée pour la richesse et la diversité de sa flore, la wilaya de Tizi Ouzou recèle, selon une estimation du bureau national des études pour le développement rural, un potentiel d'installation de plus de 500 000 ruches, mais dont un cinquième seulement est exploité actuellement.
Jusqu'en 2000, le développement de la filière mellifère butait, selon le bureau des petits élevages de la DSA, sur une multitude de contraintes, telles que la cherté du matériel et de l'outillage apicole, les surcoûts de production liés aux charges dont notamment celles concernant le traitement et la nourriture des abeilles, ainsi que l'inexistence de la formation des apiculteurs. Néanmoins, l'avènement du Fndra a permis à cette activité de connaître un essor remarquable, se traduisant présentement par la mise en place de plus de 110 000 ruches, soit presque le double des capacités installées il y a 3 ans, sachant que 5 ans auparavant, la wilaya ne disposait que de 5 000 ruches.
Ainsi, dans le cadre de la prise en charge du développement de la filière apicole par le Fndra, le Comité technique de wilaya (CTW) a accordé quelque 57 000 ruches, dont 27 000 ont été installées et le reste est en voie de l'être, après la levée de certaines réserves prévues par le cahier des charges, a indiqué la même source en précisant que 14 000 unités ont été livrées durant l'année en cours. L'augmentation de la production des essaims découle, estime-t-on à la DSA, de l'introduction de 15 pépinières apicoles, représentant 4 436 ruches pour la production de 18 000 essaims et 12 000 reines chaque année. La production est également complétée par le procédé d'essaimage artificiel consistant en le prélèvement de 30 % de la population de la ruche mère.
Au titre des prestations subventionnées par le Fndra, il est à citer l'installation de ruches pleines (5 000 DA l'unité), l'acquisition d'une ruche vide (2 000 DA) ainsi que l'achat des outillages apicoles spécialisés et du matériel d'extraction du miel (couverts à 100 %).
Au chapitre des contraintes limitant le développement apicole, il est fait état notamment de la varroase, maladie endémique qui continue à faire des ravages dans les ruches, au point de nécessiter des «traitements systématiques et intercalés», à l'aide de l'Apistan, du Bayvarol et de l'apivare, médicaments très chers ou inexistants sur le marché, souligne-t-on au bureau des petits élevages.


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