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Cinéma algérien
Le renouveau espéré
Publié dans Info Soir le 06 - 04 - 2006

Focus n Qu?est-ce qui fait défaut à l?exercice cinématographique ou encore à l?activité audiovisuelle ?
Tous les professionnels du cinéma, à l?instar de Chouikh, de Bendedouche et bien d?autres encore estiment que les infrastructures chargées de la production, de la réalisation et de la diffusion de l?image n?existent plus :
«Les entreprises chargées de l?activité cinématographique ont été dissoutes sous prétexte de restructurer le secteur, et aucune n?a été remplacée», disent-ils.
Depuis peu, le ministère de la Culture a mis en place un projet de loi régissant, au plan législatif, la pratique audiovisuelle. Ce même texte prévoit la mise en place et en exercice d?instruments relatifs au domaine du cinéma, à savoir un Centre national de la cinématographie et des multimédias, un Centre algérien du cinéma, l?Agence nationale du cinéma et des multimédias, et l?Institut supérieur de la cinématographie et des multimédias. Ces institutions s?assignent comme mission la relance des différents métiers de l?audiovisuel.
Dans ce contexte, des questions s?imposent : une fois tous ces mécanismes mis en application, toutes ces institutions opérationnelles, y aurait-il vraiment une production dans le domaine de la cinématographie ? L?Algérie retrouverait-elle sa place dans les festivals et les rencontres internationales ?
La renaissance du cinéma algérien dépendrait-elle réellement de l?apport de ces quatre institutions ? Pourquoi quatre et non pas une seule autorité suffisamment qualifiée ? au plan juridique, administratif, logistique et financier ? pour prendre en charge l?ensemble des métiers de l?audiovisuel ?
Car le problème dans tout cela, c?est l?inexistence de sources de financement privées. Autrement dit : il n?existe pas en Algérie, et cela contrairement aux pays où la pratique cinématographique est dynamique et constante, de capitaux consacrés au financement de tout projet audiovisuel. Les projets existent, mais n?aboutissent pas.
Dans les pays où le cinéma s?exerce pleinement, des maisons de production privées sont chargées de soutenir un projet au plan financier. Le concours d?une institution étatique, à l?instar d?un Centre national de cinématographie, n?est que supplémentaire, complémentaire.
C?est seulement un soutien que l?Etat apporte à l?art du son et de l?image pour encourager l?activité elle-même.
Ce qu?il faut en Algérie, c?est bien la mise en place d?un système impliquant, non seulement la tutelle (le ministère de la Culture), mais aussi ? et surtout ? des partenaires privés dans l?exercice cinématographique.
Les professionnels du cinéma estiment qu?il est essentiel qu?il y ait une sensibilisation dans ce sens afin de voir un jour notre cinéma qui, dans ses années fastes, a rayonné dans les grands festivals.
S?il y avait eu des gens qui avaient eu de l?intérêt, voire du goût pour le 7e art, le cinéma algérien ne se serait pas effondré, même après la dissolution des différentes entreprises qui le maintenaient en vie. Les réalisateurs algériens ne seraient pas allés sous d?autres cieux quémander des capitaux pour concrétiser leurs projets.
Les différentes institutions que le projet de loi cite sont là seulement pour réglementer, régulariser, contrôler et même apporter leur soutien en encourageant la production audiovisuelle. Le reste doit se faire par des capitaux privés.


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