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Comme pour des milliers d?autres, ses diplômes ne lui ont servi à rien
"Moi docteur d?Etat devenu taxieur"
Publié dans Info Soir le 09 - 10 - 2003

Défaillance L?école ne remplit pas sa mission de sélectionner les compétences afin de les orienter vers le secteur demandeur.
Ils sont des milliers de diplômés de l?université à exercer un métier socialement dévalorisé. Des titulaires du diplôme d?ingénieur finissent en marchands de légumes, des étudiants formés en médecine se recyclent dans le marché informel et des licenciés en droit sont employés dans un salon de coiffure.
Selon une enquête réalisée, en 1995, par l'Office national des statistiques, sur un échantillon de 5 910 ménages, sur les 2 104 700 de chômeurs que comptait le pays, seuls 7,3% sont sans instruction, 11,25 % ont une qualification issue d'une formation professionnelle et 55,7% ont un niveau primaire ou moyen ; ceux qui ont un niveau d?études supérieures représentent 4,4% (soit 92 550 personnes).
Il faut noter tout de même que l?évaluation de la population des chômeurs en Algérie reste problématique, en raison de la forte implantation du marché parallèle qui reste pour les jeunes le principal pourvoyeur d?emplois.
Il n?empêche que ces données prouvent que l?écrasante majorité des chômeurs est passée par l?un des paliers du système éducatif algérien.
Et pour tout dire, l?école ne remplit pas la mission qui devrait être la sienne, celle de sélectionner les compétences afin de les orienter vers le secteur demandeur. Tous les Algériens ne peuvent devenir médecins, avocats ou enseignants.
Il faut aussi des ouvriers, des mécaniciens et des plombiers. Au lieu que la sélection s?opère sur la base des examens et des résultats scolaires, et ce, dès les premières années de scolarité, celle-ci s?effectue par la déperdition scolaire.
Autrement dit, l?élève poursuit sa scolarité, même s?il a obtenu des résultats médiocres jusqu?à ce qu?il décide, sous la pression de ses parents ou de sa propre initiative, d?abandonner l?école. Et si l?élève, conscient de ses faiblesses ou aidé par son entourage, rejoint un Centre de formation professionnelle, il aura certes son stage, mais cela ne lui garantit pas un emploi, car le centre professionnel fonctionne en vase clos, totalement coupé du monde de l?entreprise et de l?économie.
Ceux qui sortent des universités ne sont pas mieux lotis. Dans leur majorité, les établissements du supérieur dispensent un enseignement généraliste, alors que les organismes employeurs ont besoin de compétences pointues.
Toujours est-il, eu égard à la baisse du niveau des études qui affecte l?ensemble du système éducatif algérien, les diplômés algériens hormis, une infime minorité, n?opposent pas de résistance face aux métiers qu?on leur propose. En Algérie, tout se passe comme si la société mercantile avait imposé ses propres valeurs à l?ensemble du corps social.


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