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Une ville, une histoire
Le saint au petit sac (2e partie)
Publié dans Info Soir le 14 - 06 - 2006

Résumé de la 1re partie n Au début du XIVe siècle de l'ère chrétienne, un saint homme arrive dans l'Ouest algérien et, à la demande des habitants de la région, décide de s'y installer.
Voilà donc Sidi Ali installé parmi les gens du djebel El-Kemara. Les montagnards lui ont construit une maison, en fait une pièce qui lui sert à la fois de retraite pour ses dévotions et de logis.
La tradition ne mentionne ni épouse ni enfants ; on peut donc supposer que le saint vivait en ermite, occupé à faire ses dévotions, à prier et à jeûner.
L'homme acquiert vite la réputation de thaumaturge et on vient de partout pour le consulter. L'islam ne parle pas de miracle pour les saints, mais de karamate, c'est-à-dire de privilèges que Dieu a octroyés à ses serviteurs les plus fidèles pour réaliser des prodiges. Prodiges non pas pour en tirer une gloire personnelle, mais pour prouver aux incrédules la puissance de Dieu...
«Craignez Dieu, répétait-il inlassablement à ceux qui enfreignaient ses commandements, il réserve aux mécréants et aux méchants un châtiment douloureux !»
Sa maison ne désemplissait pas et les visiteurs devaient faire la queue pour le voir.
«Sidi, je souffre de douleurs à l'estomac», se plaignait l'un.
«Et moi, c'est le dos qui me fait mal...»
«Sidi, je souffre de stérilité et mon mari menace de prendre une coépouse si je tarde à lui donner un enfant...»
On venait aussi pour une vache ou un âne malade, pour des bêtes qui ne donnaient pas assez de lait...
Selon la tradition, Sidi Ali était passé maître dans l'art de soigner les gens et les bêtes. Les gens attribuaient cet art à des pouvoirs surnaturels, mais le saint devait aussi posséder des secrets thérapeutiques, utilisant les plantes et divers autres produits aux vertus curatives...
Sidi Ali passe ainsi pour avoir réduit des épizooties, fréquentes à cette époque. La tradition lui prête aussi le pouvoir de retrouver les animaux égarés... Comme le pouvoir de guérir, ce pouvoir lui venait peut-être d'une longue expérience, voire d'un savoir dans la science de la qiyafa, science répandue chez les musulmans et qui consistait à déceler les traces d'un animal égaré non seulement aux empreintes visibles qu'il a laissées sur le sol, mais aussi à l'herbe qu'il a broutée, voire à son odeur...
Sidi Ali devait écrire aussi des talismans contre le mauvais œil ; il devait soigner les maladies mentales que l'on attribuait aux mauvais esprits. Les sorciers, en ces temps lointains, étaient nombreux et on leur attribuait toutes sortes de maux, allant des querelles qu'ils provoquaient dans les couples au lait des animaux domestiques qu'ils volaient au moyen de procédés magiques.
Les victimes venaient se plaindre à Sidi Ali et le saint combattait les sorciers. Ceux-ci avaient de grands pouvoirs parce qu'ils étaient aidés par Iblis le maudit, mais le pouvoir du Saint, qui lui venait de Dieu, était plus fort. (à suivre...)


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