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Histoires vraies
Fini Jiji (4e partie)
Publié dans Info Soir le 22 - 08 - 2006

Résumé de la 3e partie n Le ravisseur de Jiji exige du docteur Limiti qu'un de ses patients, Brice Hamilton, qui doit être opéré du cœur, meure pendant l'intervention…
Si l'homme craint de se faire repérer, s'il veut changer de cabine à chaque fois, il doit regarder sa montre. Et c'est idiot, car Enzo Limiti n'a pas eu le temps matériel de prévenir la police, et s'il l'avait fait en l'espace de quelques minutes, aucune table d'écoute n'aurait pu être installée si rapidement. L'homme joue au kidnappeur professionnel.
La voix froide et traînante, sur un ton légèrement prétentieux, accorde la demande : «Nous pouvons parler encore quelques secondes...
— Vous dites que vous êtes informé, vous devez donc savoir que l'opération de Brice Hamilton n'est pas obligatoirement pour demain.
— Qu'est-ce que vous me racontez ! La salle d'opération a été retenue et le personnel convoqué !
— Oui. Mais je crains que tous les examens n'aient pas été faits. Je n'aurai confirmation que vers vingt-deux heures, le chirurgien doit m'appeler.
— Docteur... si vous cherchez à gagner du temps, c'est maladroit.
— Je vous assure que non. Nous avons parfois ce genre de problème.
— Vous prenez un grand risque, docteur. Je vais me renseigner !»
Le clic. Le silence, la tonalité... cette fois le docteur Limiti ne perd pas une seconde. Ses doigts volent sur les touches : «Doug ? Allô ! Doug ? C'est moi, Enzo. Ecoute, l'opération de demain matin, la valvule mitrale... il faut absolument la remettre.
— Qu'est-ce qui se passe ?
— Je t'en prie, ne me pose pas de questions. C'est une question de vie ou de mort... Surtout n'en parle à personne... Non, non je ne peux rien te dire, Doug... Je t'expliquerai plus tard. Il faut que tu préviennes l'hôpital maintenant, il faut que la décision ait l'air de venir de toi, et de toi seul. On n'est pas à deux jours près pour ce malade... Fais ça pour moi, Doug, je t'en prie, je vais raccrocher maintenant... Okay ?
— Okay.
— Merci.»
Clic. Le front en sueur, Enzo Limiti décolle sa main de l'appareil noir. Objet maudit, infernal. Il est devenu son obsession. Il faut aller vite, cette saloperie d'appareil doit obéir, trouver les gens qu'il cherche.
«Allô ! Je voudrais parler au lieutenant Jung. Alexandre Jung, c'est urgent, le docteur Limiti à l'appareil.»
Jung... il l'a connu il y a quelques années, à la suite d'une enquête que le lieutenant de police menait à l'hôpital. Un drôle de type, mondain, le chauve élégant, assez riche... des ressources un peu obscures, un cynisme souvent gênant.
Enzo Limiti et sa femme l'appelaient «le fétide». Ils ne l'aimaient pas, au début. Enzo disait «le fétide a fait ça», ou «le fétide a dit ceci…», «le fétide a téléphoné».
Finalement «le fétide» ne l'était pas tant que ça. Il était flic dans le sang. Son cynisme était parfois drôle, parfois cruel, mais souvent juste. Et ce soir «le fétide» peut rendre service. L'ami peut porter secours.
«Alexandre ? Enzo Limiti…»
Le fétide vient de s'arracher aux délices d'un dîner mondain et snob où il écoutait pérorer un ancien truand devenu écrivain et une milliardaire vieillissante et mécène. Il est surpris par le ton. (à suivre...)


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