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Suspense
Le démon du passé (131e partie)
Publié dans Info Soir le 31 - 08 - 2006

Résumé de la 130e partie n Seule dans sa maison, Pat a une vision. Elle revoit le dernier jour de la vie de ses parents… Arthur Stevens n'ose pas rentrer chez lui ; il erre dans la ville.
Le cinéma sur Wisconsin Avenue ouvrait à 10 heures. Arthur entra dans la cafétéria voisine et s'attarda à boire un café, puis il marcha dans le quartier jusqu'à l'ouverture du guichet. Il aimait aller au cinéma lorsqu'il était perturbé. Il choisissait toujours un siège au fond et contre le mur. Il achetait un grand cornet de pop-corn, s'asseyait, mangeait et regardait sans les voir les formes bouger sur l'écran. Il aimait sentir les gens près de lui, indifférents à sa présence, les voix et la musique de la bande sonore, l'anonymat de la salle dans le noir. C'était un endroit où il pouvait réfléchir. Il s'installa et fixa l'écran d'un regard vide.
Il avait eu tort de mettre le feu. Le journal n'avait rien mentionné. En sortant du métro, il avait téléphoné à l'hospice et la standardiste lui avait immédiatement répondu. Il avait pris une voix sourde. «Je suis le fils de Mme Harnick. Le feu a-t-il fait des dégâts ?
— Oh, monsieur, on l'a découvert presque tout de suite. Une cigarette qui se consumait dans un sac à ordures. Nous ne savons même pas si un seul de nos patients a pu s'en apercevoir.»
Ils avaient par conséquent sûrement découvert le bidon de térébenthine renversé. Personne ne croirait qu'il était tombé par accident.
Si seulement il n'avait pas parlé du couvent. Bien sûr, le secrétariat pourrait dire sans plus : «Oui, nos dossiers indiquent qu'Arthur Stevens est resté parmi nous pendant une courte période.»
Supposons qu'on leur demande des détails ? «Il est parti sur les conseils de notre directeur spirituel.
— Pouvons-nous parler au directeur spirituel ?
— Il est décédé il y a quelques années.»
Diraient-ils pourquoi on l'avait prié de partir ? Allait-on examiner les registres de l'hospice, compter le nombre de patients morts au cours de ces dernières années et relever ceux qu'il avait soignés ? Personne ne comprendrait qu'il avait seulement fait preuve de pitié, qu'il soulageait les souffrances.
Deux fois auparavant, on l'avait interrogé après que le Seigneur eut rappelé à lui les patients dont il s'occupait.
«Vous êtes-vous senti soulagé de les voir morts, Arthur ?
— Je me suis senti heureux de les savoir en paix. J'ai fait tout ce qui était possible pour les aider à se rétablir ou du moins pour qu'ils souffrent moins.»
Lorsqu'il ne restait plus d'espoir, plus de soulagement à la douleur, que les vieux devenaient même trop faibles pour murmurer ou gémir, quand les médecins et la famille admettaient que Dieu, dans Sa Miséricorde, devrait les rappeler à Lui, alors, et alors seulement, Arthur les avait aidés à s'en aller doucement.
S'il avait su qu'Anita Gillespie attendait la visite de sa fille, il aurait attendu. Il aurait été si content de savoir que Mme Gillespie était morte heureuse. Voilà le problème. Elle avait lutté contre la mort, au lieu de s'y résigner. C'est pourquoi la terreur l'avait empêchée de comprendre qu'il désirait uniquement l'aider. (à suivre...)


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