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Ouled Allal, une nuit de tous les jours
Publié dans Info Soir le 04 - 03 - 2007

Entraide n Après les années de sang, le petit village situé à la périphérie de Sidi Moussa a carrément versé dans la petite délinquance. Gendarmes, gardes communaux et citoyens travaillent de concert pour mener la guerre.
Dans la pénombre, une intéressante partie de pétanque oppose deux équipes devant quelques curieux, les yeux rivés sur un cochonnet qu'on jette à chaque fois le plus loin possible. Sans doute pour faire durer le plaisir. Le boulodrome est très mal éclairé faute de pylônes et des câbles volés depuis peu mais les joueurs ont apparemment assez de visibilité pour suivre la trajectoire des boules. On pointe et on lance impeccablement. Les gestes sont si précis qu'on a l'impression d'être en plein duel de professionnels. «Chaque soir, nous nous donnons rendez-vous ici pour passer des moments agréables. Le passé, c'est du passé. Il fallait tout oublier et recommencer à vivre.
C'est ce que nous faisons», clame un jeune du village qui ne savait pas en 1997 ce que c'est que jouer aux boules. Ses camarades et lui ne sont pas, outre mesure, perturbés par la descente inopinée des gendarmes de la brigade de Baraki qui fait des incursions fréquentes depuis quelque temps pour suivre la piste de la petite délinquance. Celle-ci fait sa loi, surtout la nuit et en particulier dans les dédales de la nouvelle cité Opgi, érigée il y a exactement une année et demie et qui, en attendant l'arrivée des bénéficiaires, est squattée par des jeunes désœuvrés qui, la nuit, se rassemblent autour d'un feu dont les cendres consumées sont éparpillés çà et là. «Pourquoi avoir peur, pourquoi s'échapper. Nous sommes habitués aux gendarmes et eux aussi ils se sont habitués à nous. A chaque fois qu'ils viennent, ils nous trouvent ici en train de jouer aux boules. Tellement les duels sont passionnants et tellement on est absorbé par le jeu, on n'y prête généralement pas attention.» Juste après un stationnement en file indienne qui ne prend que quelques secondes, le chef de brigade commence à faire son travail d'inspection. Il donne l'ordre de quadriller le quartier. Chose faite en l'espace de quelques minutes seulement. Avec des bergers allemands, les gendarmes vadrouillent dans leurs grosses bottes entre les immeubles et l'on a de la peine à faire trois mètres de suite sans se tremper dans une mare de boue. Un silence de cimetière y règne. Point de trace des délinquants. «Ils ont sans doute appréhendé à temps notre présence; c'est pour cette raison qu'ils ne sont pas dans leurs nids», nous dit un garde communal qui, avec son équipe, est venu prêter main-forte aux gendarmes. «Nous les connaissons tous. Mais Dieu merci, depuis quelque temps, beaucoup d'entre eux se sont repentis. Ils savent pertinemment qu'on leur mènera, à tout moment, la vie dure et ils ont compris aussi que s'ils sont attrapés, ils risquent carrément de se retrouver dans une prison du sud du pays», ajoute-t-il.
Un brigadier de la gendarmerie de Baraki le conforte dans ses dires : «Aujourd'hui, ce que nous recevons le plus comme plaintes au niveau de notre brigade, ce sont surtout les histoires de violences, généralement des affaires entre familles comme les histoires d'héritage ou de violence contre ascendants qui du reste demeurent très préoccupantes. A titre d'illustration, nous avons traité peu d'affaires de kif ou de port d'armes prohibées car de toute façon, les jeunes qui font dans la petite criminalité savent qu'ils peuvent être attrapés à tout moment.»


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