CSJ : conférence préparatoire à la 2e édition du camp des créateurs de contenu    Le ministère de la Poste contribue à l'animation des camps d'été avec un programme éducatif et de sensibilisation    Accord pour la création d'une clinique de thérapie cellulaire à Alger    Natation / Traversée de la Baie d'Alger : 189 nageurs engagés dans la 3e édition    Début des travaux de la 24e Conférence des scouts arabes des femmes guides    Sidi Bel-Abbes: appel à mettre en lumière les œuvres artistiques du Raï authentique    Mascara : inhumation du moudjahid Boufarah Abdelkader    Le soutien et l'accompagnement de la femme rurale au centre des priorités du secteur de la Solidarité nationale    Cyclisme/Classement continental: l'Algérie se hisse à la 2e place africaine    Athlétisme/Continental Silver Tour - Meeting TIPOS P-T-S: l'Algérien Yasser Triki remporte le concours du triple saut    Guterres se dit "préoccupé" par le plan sioniste visant l'occupation totale de Ghaza    CRA: campagne nationale de formation aux premiers secours    Ségolène Royal fustige le Président français et dénonce sa "carte polémique" avec l'Algérie    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 61.369 martyrs et 152.850 blessés    Mascara: La bataille de "Djebel Stamboul", un haut fait d'armes de la glorieuse Guerre de libération    Chantage à l'antisémitisme pour justifier le Palestinocide    Les six raisons du faible impact de la revalorisation de l'allocation devises en Algérie de 750 euros sur le cours du dinar sur le marché parallèle    Réunion de coordination sur la santé publique et l'environnement    Souk El Tenine refait ses surfaces urbaines en peau neuve    La lutte anti-feux de forêts montre son efficacité    La solution vapeur pour un lavage sans traces    Les volumes chutent de 16 % au premier trimestre    CHAN-2025 Une course pour un trophée    les inscriptions universitaires définitives pour les nouveaux bacheliers débuteront dimanche prochain par voie électronique    L'APN prend part au Sultanat d'Oman aux travaux de l'AG de l'Union des scouts parlementaires arabes    Lettre du Président français: Précisions des Autorités algériennes    Chantage à l'antisémitisme pour justifier le Palestinocide    «L'injustice ne doit pas devenir la nouvelle situation normale !»    L'Algérie remporte la première édition    « Hommage à Abdelhamid Mehri : Un homme d'Etat, une conscience nationale »    Voyage au cœur d'un trésor vivant...    CHAN-2025 : Ouganda 0 – Algérie 3 Du jeu, de l'engagement, du ballon et une belle victoire    Jane Austen, une écrivaine toujours actuelle    Boudjemaa met en avant les réformes structurelles et la modernisation du système judiciaire    Abdelmadjid Tebboune préside la cérémonie    Le président de la République honore les retraités de l'Armée et leurs familles    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



TNA : Un road movie qui bouge
Le monde onirique de Quichott
Publié dans Info Soir le 05 - 11 - 2003

Représentation Humour et tristesse vécus et ressentis au fil des séquences.
Hier, le théâtre national Mahiedine-Bachtarzi a présenté pour la première fois sur ses planches la pièce intitulée Quichott, l?homme qui n?y était pour rien, de la compagnie française «La Fabrique des petites utopies».
L??uvre est écrite par l?actuel directeur du TNA, en l?occurrence M?hamed Benguettaf, et mise en scène par Bruno Thircuir.
Elle est inspirée de l??uvre de l?écrivain espagnol Cervantès, Don Quichotte de la manche, et garde pour toile de fond cet homme qui est à la fois crédule et altruiste, dont le souci majeur est de changer le monde. Mais alors que le héros séculaire de Cervantès enfourchait sa monture pour aller se battre avec des moulins à vent, afin d?arrêter le temps et de modifier les vicissitudes de la vie, notre héros contemporain, celui créé par Benguettaf, agrippe le guidon de son pick-up bleu acier pour fuir le monde réel et créer, ainsi, un univers rien qu?à lui.
Ce dernier, à l?image de son onirisme sera plutôt fantastique, où Quichott, maître de la situation, se met à sauver ce monde virtuel et dans lequel il sauvera la femme, symbole de la vulnérabilité des griefs de la vie.
«Ouvrez et fermez le ban», le spectacle débute non pas par les trois coups classiques, mais plutôt par la mise en branle d?un écran géant placé au fond de la scène.
Sur ce dernier défile une écriture dactylographiée qui présente le spectacle et définit les séquences. Cette particularité de la mise en scène place cette pièce à mi-chemin entre le théâtre et le cinéma. Et comme l?écriture sur écran cède la place à un cadre d?autoroute animé et filmé en noir et blanc, l?on pourrait deviner aisément l?influence du cinéma américain, notamment le road movie, sur Bruno Thircuir.
Au bas de l?écran se trouve ledit pick-up bleu de notre héros onirique nimbé d?une faible luminosité changeante selon les séquences, qui lui confère une aura bien précise. Et toujours, selon ces mêmes séquences et en passant de l?une à l?autre, un air de saxo accompagne l?événement.
Les acteurs, pour leur part, très naturels dans leurs représentations, font oublier aux spectateurs la scène.
Cette dextérité est d?autant plus facilitée par la mise en scène surprenante qui fait que chacun d?entre eux arrive à voix élevée par les différentes portes du théâtre, à tel point que le spectateur ne se sent plus comme observateur, mais plutôt témoin de chaque séquence.
Une situation qui donne plus de rebondissements au spectacle et fait réagir le spectateur conférant plus de force à cette pièce, à l?image de l??uvre de Cervantès, chargée d?humour et de tristesse et qui, tour à tour, est grisonnante et palpitante.
En résumé, un mot à dire à l?équipe de la fabrique des utopies, lorsque «fenita la comedia» chapeau !


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.