Avancée n La première tranche de l'opération de protection de la ville de Fouka contre les inondations vient d'être achevée, ont indiqué les responsables de l'hydraulique en charge du projet. Cette opération, qui entre dans le cadre du programme du schéma directeur, a nécessité une enveloppe financière de plus de 90 millions de dinars sur un montant global de 300 millions de dinars consacré au projet de protection de la ville. Le projet porte sur la réalisation de 2 400 mètres linéaires (ML) de caniveaux et la réhabilitation de 1 400 ML de réseaux, qui vont prendre en charge deux rejets principaux, situés à Fouka marine et Fouka ville, sujettes à des inondations, après les chutes de pluie, a-t-on expliqué. Selon les citoyens rencontrés sur les lieux, «la situation s'est nettement améliorée» cette année depuis le lancement de l'opération, qui une fois achevée, réglera définitivement le problème des inondations dans cette localité, selon les engagements des entreprises en charge de ce projet. L'urbanisation sauvage dans cette partie de la wilaya et le comportement incivique des citoyens ayant construit illicitement sur de nombreux sites, en particulier sur un talweg à l'origine de l'obstruction de l'écoulement des eaux de pluie, ainsi que les rejets de divers détritus dans les oueds, sont à l'origine de ce problème qui est devenu un véritable casse-tête pour les responsables locaux. Ainsi, l'opération de protection de la ville contre les inondations touchera plusieurs quartiers à savoir Ain El-Hadjar, Houari-Boumediene, Haï- Facteur, Fouka-ville, Ould-Amar, le lotissement Bentoumi, la cité communale et le village Chaïg. Pour ce faire, l'ancien réseau qui était de 16 m3 va être renforcé par un nouveau dont la capacité de récupération a été multipliée par 4 pour atteindre 40 m3, indiqueront les responsables de l'hydraulique, qui tiennent compte du développement démographique dans la région. Quand à la seconde tranche de cette opération qui a nécessité une enveloppe globale de plus de 90 millions de dinars, sera lancée dans les prochains jours, selon les responsables de l'hydraulique. Pour rappel, l'opération de protection des agglomérations côtières des inondations a débuté en 2001 suite à la catastrophe ayant touché Alger et Tipasa, dont la commune de Sidi-Ghilès a été la plus affectée. Dans cette localité côtière de la partie ouest de la wilaya, il a été également enregistré des victimes, en l'occurrence, des enfants de familles installées depuis des décennies dans le lit de l'oued, qui ont été emportés par les flots violents de la crue. Depuis cette date, la wilaya de Tipasa a pris en charge 8 localités à savoir Fouka, Bou-Ismaïl, Messelmoune, Cherchell, Chaïba, Sidi-Amar, Gouraya et Sidi-Ghilès.
