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Poésie
Une forme d'expression négligée
Publié dans Info Soir le 21 - 06 - 2007

Débat n Quelle place occupe la poésie dans le paysage éditorial algérien ?
Il semble que les éditeurs, pour la plupart, préfèrent, et ce, pour des raisons économiques, agir en faveur du roman notamment, puisque celui-ci attire un lectorat potentiel contrairement à la poésie qui ne trouve point de preneur ni d'écho auprès du public. Les éditeurs s'accordent d'ailleurs à dire que «les lecteurs ont un réflexe pour le roman, ils sont plus à l'aise avec un roman qu'avec la poésie», même s'il y a une tradition, une expérience poétique.
Effectivement, l'expression poétique a été la plus constante avant même que les premiers poèmes ne soient publiés.
Si la poésie connaît une faible production éditoriale, c'est parce qu'elle est d'abord orale avant d'être écrite. L'intérêt pour la poésie populaire (arabe dialectal ou amazigh) est plus grand que celui porté à la poésie en arabe classique ou à la poésie d'expression française.
L'intérêt est dû au fait que la poésie populaire possède une tradition et une histoire. Elle s'inscrit dans la continuité. C'est une pratique habituelle et répandue dans toutes les couches sociales. C'est aussi parce que cette poésie est orale, dite, donc elle est chantée.
On retrouve la poésie populaire dans la chanson bédouine notamment et aussi le chaâbi, chanson citadine, qui a largement contribué à véhiculer cette poésie. Et l'Algérien, se reconnaît, a priori dans cette poésie qui dit son vécu, son histoire et sa sensibilité. Elle est le réservoir de son authenticité. Elle est véhiculaire de son identité et de sa personnalité. L'Algérien, lui, se situe aisément par rapport à elle, alors qu'un fossé se creuse, un écart se dessine entre l'Algérien et la poésie qui se dit en français ou en arabe littéraire. Ainsi, la poésie populaire – contrairement à la poésie d'expression française ou en arabe classique qui est élitiste (calqué soit sur le modèle français soit sur celui arabe) et intellectualisée, une poésie individualisée et qui, parfois, n'illustre, semble-t-il, pas l'âme algérienne – se veut authentique. Elle est l'expression fidèle de l'identité culturelle algérienne. La poésie populaire a su créer, au fil de son histoire, une spécificité et forger une tradition.
Si, par ailleurs, la poésie semble quasiment absente dans le paysage éditorial, il s'avère qu'elle s'exprime pleinement à l'oral, à savoir notamment dans le domaine du chant et de la musique, mais il reste néanmoins à regretter que cette forme d'expression n'est pas consignée par écrit, donc éditée en vue de la préserver de l'oubli. En outre, cela limite son champ d'expression : en raison de l'absence d'une initiative éditoriale et d'un intérêt fécond, l'expression poétique se limite à un cercle restreint.


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