Le leader mondial du café affiche des ambitions d'écouler le pur café arabica dans un marché réputé pour sa consommation. Des campagnes commerciales et publicitaires seront ainsi organisées prochainement pour cibler 300 000 jeunes consommateurs de café. C'est Jean Abou Taan, directeur pour le Moyen-Orient et l'Afrique qui a donné, hier, au Hilton, le coup d'envoi de cette campagne. «Le lancement de la maison Maxwell en Algérie vient tout juste après son installation au Moyen-Orient», souligne le responsable de cette maison réputée qui travaille avec un partenaire algérien GIP. Il révèle à ce propos que «les Algériens consomment 10 millions de tasses de café par jour, ce qui place l'Algérie comme un marché sûr pour l'avenir». Même si les prix sont excessifs (100 g pour 260 DA), la maison Maxwell garantit d'abord un réseau de distribution pour desservir les points importants du marché. En second lieu, sa réputation hors frontière et sa longue expérience plaident pour un marché de qualité et pour réduire les méthodes douteuses et dangereuses de la contrefaçon. A travers le monde, la maison Maxwell, qui existe depuis 1852, vend 257 millions de tasses de café par jour surtout à travers ses marques les plus achalandées. Pour le marché algérien, Jean Abou Taan préfère tabler sur la qualité. «Nous insistons à travers la sélection des grains, à conserver les vitamines et l'arôme comme choix premier de qualité». Et particulièrement par la méthode filtre et vapeur qui est la méthode prisée pour la préparation des grains de café destinés à la consommation. Wael Kaskas, responsable du marketing, note que «pour les grains arabica, il faut parfois attendre 5 ans avant que ces grains atteignent leur maturité», avant d'ajouter que «ces précieux grains sont ensuite cueillis à la main dans les plantations au Brésil et en Colombie selon un procédé de sélection très rigoureux». Chaque grain est, en effet, torréfié jusqu'à ce qu'il libère son arôme unique qui est le propre d'un café de qualité supérieure.