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Hocine-Amar Yahia* à InfoSoir
«La crise risque de surgir… »
Publié dans Info Soir le 25 - 07 - 2007

Quelle est à votre avis l'origine de la crise des salaires impayés ?
ll Les salaires impayés concernent, notamment, les sociétés déstructurées financièrement. Elles existent sur le marché, mais sont dépourvues de moyens d'achat des matières premières pour alimenter leurs outils de production et les salaires de leurs employés de manière régulière.
Elles sont incapables d'investir et d'entretenir leur position sur le marché avec les nouvelles conditions économiques survenues avec l'ouverture du marché. Contrairement à la main-d'œuvre des entreprises déstructurées, les pouvoirs publics ont tenté de récupérer celles des entreprises dissoutes, à travers des allocations chômage, ou par la création de société de salariés. Cette crise, qui dure depuis près de 10 ans, a touché de nombreux secteurs particulièrement le secteur du textile, du bois, du cuir et du bâtiment, notamment. Le problème des salaires impayés a commencé depuis que les banques ont fermé leurs vannes aux entreprises publiques. Il est souvent réglé par une décision politique, dont la dernière en date est celle prise au mois de mai dernier à la veille des élections législatives. Une attitude qui laisse supposer que l'Etat utilise ces problèmes comme un moyen de promotion de la politique des pouvoirs publics, et ce, dans le cadre des négociations du gouvernement avec l'Ugta, la force ouvrière principale en Algérie. Une sorte de compromis entre les pouvoirs publics et l'Ugta, autrement dit.
Les indemnités de certains travailleurs tardent à arriver sous prétexte que le matériel de l'entreprise est en phase de liquidation. Un commentaire ?
ll La procédure de liquidation prend, généralement, beaucoup de temps et ne peut, en aucun cas, résoudre totalement le problème. Et puis, les salaires constituent une créance privilégiée et par conséquent, le produit de liquidation servira plutôt à désintéresser les salariés qui sont, en principe, des employés d'entreprises publiques.
Le terme liquidation est, en outre, impropre dans ce contexte car les biens de l'entreprise ne sont pas vendus aux enchère sur la place publique, comme cela se fait sous d'autres cieux. Ils sont, généralement, cédés à travers des procédures de privatisation.
Le problème risque-t-il de resurgir dans le futur ?
ll Les entreprises publiques sont sous la menace de la privatisation depuis quelques années, ce qui ne leur laisse pas le choix de réagir pour se redresser ou investir. L'origine de ce problème est beaucoup plus profonde. La privatisation a commencé depuis près de dix ans, une attente qui coûte cher au contribuable et les objectifs assignés sont loin d'être atteints. Le manque d'une forte volonté politique est certainement pour quelque chose.
Si aujourd'hui, nous avons réglé une partie des salaires impayés, le problème risque de refaire surface dans le futur tant que nous n'avons pas engagé une solution définitive, d'autant plus que les entreprises publiques demeurent dépourvues d'autonomie de gestion.


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