Pour combattre le fléau de l'insécurité routière, la Gendarmerie nationale à travers l'engagement de ses différentes composantes, a développé des actions de lutte et contribue à la sécurisation de l'environnement par une présence dissuasive et répressive sur le terrain. Les efforts consentis se sont soldés, selon les porte-parole du CGN, par les résultats suivants comportant les différentes infractions. S'agissant du Code de la route, les services du CGN ont enregistré 82 693 délits, 53 285 contraventions et 609 333 amendes forfaitaires. Pour ce qui est de la coordination des transports, le nombre de délits s'élève à 14 958 et celui des contraventions à 2 912. Néanmoins, soulignent-ils, 10,64% seulement des amendes forfaitaires ont été payées, soit un montant de 58 911 200 DA et 89,36% n'ont pas été recouvrés, ce qui constitue «un manque à gagner pour le Trésor public estimé à 490 523 700 DA». En outre, les infractions génératrices d'accidents ont entraîné le retrait de permis de conduire pour 45 110 conducteurs. Dans ce chapitre, les conférenciers du commandement de la gendarmerie nationale ont indiqué que le chiffre avancé se répartit comme suit : les infractions génératrices d'accidents ayant entraîné le retrait de permis de conduire avec suspension de la capacité de conduire s'élève à 21 244 soit un taux de 47,09 %, le retrait du permis de conduire sans suspension de la capacité de conduire est de l'ordre de 14 577 soit 32,31% et enfin les infractions ayant entraîné l'établissement d'une procédure de saisine du wali, en vue de la suspension ou de l'annulation du permis de conduire enregistrent 9 289 cas soit 20,59 % du total indiqué. Les équipements mobilisés