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Espaces culturels
Où est passé le public ?
Publié dans Info Soir le 20 - 10 - 2007

Conséquence n En l'absence de traditions culturelles, il ne faut surtout pas s'étonner de la non-présence du public dans les salles.
Jamais encore Alger, et cela dans le cadre de «Alger, capitale de la culture arabe», n'a connu autant de dynamisme culturel, entrain renouvelé sans cesse en chacune des rencontres inscrites en cette occasion – théâtre, cinéma, spectacles, semaines culturelles et expositions.
Autant de manifestations, et de rendez-vous, qui sont portés quotidiennement au programme. Un agenda qui ne désemplit pas.
Il se trouve toutefois que le public ne suit pas. A titre d'exemple, pour les expositions, à l'exception du jour du vernissage où on a enregistré un afflux plus ou moins important du public – un public invité par les initiateurs, donc averti, trié sur le volet –, les salles d'exposition et les galeries des musées restent, tout au long de la durée du salon, vides. L'espace Mohamed-Racim, une galerie d'art qui s'associe à l'événement de «Alger, capitale de la culture arabe», et qui, depuis son lancement, a organisé de nombreuses expositions, ne suscite pas la curiosité du public, non pas parce que ce qu'elle présente manque d'intérêt ou de beauté, mais parce que le public n'y prête pas attention, tout bonnement.
De l'intérieur de la galerie qui donne sur l'avenue Pasteur, endroit fréquenté et passant, ne pouvant donc passer inaperçu, l'on peut observer les passants, personnes de tous âges et sexes confondus, aller et venir, un va-et-vient diffus et régulier, devant la galerie, sans même s'y arrêter, ne serait-ce qu'un instant, le temps d'examiner l'affiche de l'exposition. «Variation d'automne» est une exposition se voulant une rétrospective de la pratique picturale des années 1970/1980. Mais dans la galerie, il n'y a pas foule comme il n'y en a pas eu au Palais de la culture où venait de s'achever une exposition, belle, rare et intéressante de par sa dimension artistique et historique, consacrée à l'art contemporain arabe.
Le musée des Antiquités propose également une belle exposition sur l'histoire de la ville d'Alger, un voyage extraordinaire dans le temps, de l'antiquité à l'époque moderne, et ce, à travers de magnifiques et rares objets historiques, pièces de monnaies, des miniatures, des costumes… Autant de beauté que de merveilles archéologiques.
Mais, une fois encore, le public est absent comme il est aussi absent du Musée des Beaux-Arts ainsi que du Palais des raïs (Bastion-23) où se tient une autre belle et remarquable exposition sur l'utilisation du métal dans l'art islamique. Le public répond néanmoins au rendez-vous lorsqu'il s'agit d'une représentation théâtrale ou d'une prestation musicale. Là, encore, l'appréciation reste relative.
Car, ce n'est pas à chaque spectacle artistique ou théâtral que les salles affichent complet. Il y a des moments, et c'est souvent le cas où les sièges demeurent, pour la plupart, vides. S'agissant des semaines culturelles régionales ou arabes, le constat est le même. Idem pour le cinéma.
Comment expliquer la raison de cette défection ? Il est bien clair que celle-ci est à chercher dans l'absence de traditions culturelles, donc d'éducation culturelle. Un public ne s'invente pas, ne s'improvise pas. Il se crée, se forme, s'éduque et s'entretient et se régénère, et ce, dès le jeune âge. L'école doit s'acquitter de son devoir, celui d'initier l'enfant aux faits culturels à travers un enseignement adéquat et des visites organisées, et les parents, eux, doivent s'associer à l'éducation culturelle de leurs enfants.


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