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«Arezki l'indigène»
L'épopée kabyle
Publié dans Info Soir le 30 - 12 - 2007

Cinéma n Arezki l'indigène, un film de Djamel Bendedouche, a été projeté, en avant-première, samedi, à la salle Cosmos (Riad-el-Feth).
Réalisé dans le cadre de «Alger, capitale de la culture arabe», ce long-métrage est une fresque historique. C'est l'histoire de Arezki qui a mené une insurrection acharnée contre les caïds, chefs de villages et autres agents de l'administration coloniale. Les faits de cette insurrection se déroulent en Kabylie, à la fin du XIXe siècle.
Si Arezki est, pour les autorités coloniales, un bandit, un rebelle, il est cependant un insurgé pour les villageois.
Ainsi, le film est «l'histoire d'une révolte indigène». C'est une saga de ce célèbre «bandit d'honneur» qui, au fil du temps, entre dans l'Histoire et devient même une légende, mais dont la bravoure et l'engagement ne sont pas enseignés dans les écoles.
Arezki demeure un personnage méconnu, voire marginalisé ; et le réalisateur, Djamel Bendedouche, s'emploie, dans son film, à le faire connaître, à réhabiliter sa mémoire dans un contexte historique.
Le film est aussi l'histoire d'Albertine Auclaire, une journaliste du Petit Parisien qui, en débarquant en Kabylie, découvre un pays en contradiction avec les représentations imaginaires et les clichés fantasmatiques que se font les Européens à travers les récits de voyages. Ce n'est alors pas un pays pittoresque et merveilleux aux effets étincelants et sensationnels qu'elle découvre, mais bien un pays pauvre où la population est opprimée, privée de ses droits et soumise au régime de l'indigénat.
Prise dans cette nouvelle réalité lorsqu'elle rencontre Arezki, elle est poussée à écrire pour rendre compte d'une situation précaire, de l'injustice sociale et de la discrimination raciale. Elle rend compte du large fossé social et économique existant entre la communauté française et la population locale.
Le film se révèle, et compte tenu des moyens déployés pour sa réalisation, une mégaproduction. Cela revient aussitôt à dire que Djamel Bendedouche a dû faire preuve d'un grand professionnalisme, en faisant appel à des comédiens talentueux, nationaux comme étrangers (Salim Aït Ali, Medjber Sonia et d'autres acteurs français comme Céline Mauge pour interpréter les rôles de colons). Il n'a pas non plus lésiné sur les moyens techniques et financiers pour que le film soit crédible, donc de bonne facture.
En effet, le film s'avère, sur le plan de la production, remarquable. Pareil au niveau de la réalisation. L'image paraît démonstrative comme c'est le cas pour l'effet sonore qui, tous les deux conjointement associés, confèrent au film un langage cinématographique soigné qui rend nettement compte de la trame développée du point de vue cinématographique.


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