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A quoi s'attendre ?
Publié dans Info Soir le 28 - 01 - 2008

Parcours n Après quinze ans au Canada, Ahcène ne regrette rien. Ses deux fils sont aux études, l'un à l'université, l'autre au collège.
La fille de Ahcène, âgée de six ans, prend des cours de musique. Il est tout ému lorsqu'elle sort sa flûte traversière de son étui et qu'elle joue, devant les invités, un air léger comme un papillon du mois de mai. Son épouse, Sabrina, elle, en revanche, râle. Elle est à la tête d'une garderie familiale depuis dix ans. Du matin au soir, elle n'arrête pas. Elle a sept enfants sous sa garde et, la journée achevée, son seul désir est de s'allonger. Si elle le pouvait : «Même les samedi-dimanche, je n'ai pas un instant à moi. La cuisine, le linge, le ménage.» Bien sûr, depuis leur arrivée, les choses se sont améliorées. Ils ont troqué l'appartement montréalais dans lequel ils étaient à l'étroit contre une belle et grande maison à Longueuil, sur la rive sud, dont ils sont les propriétaires. Ils seraient presque contents n'étaient le stress, l'angoisse des factures, de l'hypothèque qu'il faut payer tous les mois sinon la banque reprend la maison. Ahcène s'est remis aux études pour décrocher un diplôme canadien et trouver un emploi plus en rapport avec ses qualifications. En Algérie, il était ingénieur hydraulicien ; au Canada, il a dû se contenter d'un emploi subalterne – chauffeur de taxi – juste pour ajouter un petit revenu à celui de son épouse. Revenir aux études à cinquante ans n'est pas évident. Même si Ahcène décrochait le diplôme, le travail n'est pas garanti. Trop de pression sur les épaules l'a conduit à un AVC, un accident vasculaire cérébral. Heureusement, rien de très méchant. Un signal cependant que Ahcène prend au sérieux.
Des milliers d'immigrants, hautement qualifiés, dans des domaines très pointus, se heurtent à l'intransigeance des Ordres professionnels. Le Collège des Médecins, par exemple, à des exigences strictes quant à l'exercice de la médecine. Des médecins expérimentés ont dû soit retourner aux études, soit changer de métier. Une femme médecin, après sept années d'ancienneté dans un grand hôpital d'Alger, a dû reprendre des cours – trois ans – pour devenir… infirmière. Des journaux montréalais – Le Journal de Montréal, La Presse, Le Devoir – rapportent régulièrement des cas de ce genre dans une province qui souffre d'un déficit important de médecins et d'infirmières, notamment en région.
Le premier obstacle auquel se heurtent les immigrants est celui du travail. Dans tous les cas, et si l'âge le permet, il vaut mieux retourner aux études pour arracher un diplôme canadien qui facilitera l'accès à l'emploi : un diplôme de Mc Gill, de l'UQÀM, de l'Université de Montréal est une clé plus sûre pour ouvrir les portes qu'un diplôme d'un autre pays, surtout s'il s'agit d'un pays dont on n'est pas sûr de la qualité de l'enseignement.


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