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Histoires vraies
Tableau maudit (1re partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 03 - 2008

Dans les années qui ont précédé la dernière guerre, un monsieur se présente chez un commissaire-priseur et lui dit : «J'ai un tableau de famille à vendre.
Il s'agit d'un paysage de Corse datant des années 1840.»
Le commissaire-priseur fait l'estimation de l'œuvre, et le client précise : «En dessous de telle somme, je ne suis pas vendeur !»
C'est ce qui s'appelle fixer le prix de réserve. Si l'œuvre n'atteint pas le prix minimum qu'il en a demandé, le vendeur doit verser au commissaire-priseur un petit pourcentage de la valeur effectivement atteinte.
Le tableau est présenté à l'exposition. Mais le jour de la vente, le prix atteint par les enchères est effectivement inférieur au prix de réserve. Le Paysage corse est donc retiré de la vente. Le commissaire-priseur attend que le client vienne récupérer son tableau de famille. Ce monsieur, sans doute pris par d'autres affaires, tarde au moins trois semaines avant de venir récupérer son paysage. Enfin, il se présente. «Veuillez patienter un moment, on va chercher votre paysage», lui dit-on.
Le monsieur prend patience, en vain. On ne retrouve pas le tableau dans l'étude. Pas plus que dans la remise, où les objets en attente sont parfois déposés. Rien !
«Nous allons chercher au magasin de l'hôtel Drouot.» Recherche tout aussi vaine. Le client commence à trouver le temps long. Le ton monte entre lui et le commissaire-priseur. On demande l'arbitrage du président de la Chambre, qui propose : «Le commissaire-priseur va vous payer au prix minimum que vous aviez fixé avant la vente.
— Excellente idée.»
Le client touche donc le prix minimal qu'il espérait retirer de son Paysage corse.
La guerre arrive. Le client, qui passe parfois devant l'hôtel Drouot, s'y trouve justement au moment où l'on va démolir l'ancien bâtiment. Le secrétaire a organisé l'évacuation de tous les objets délaissés et restés dans les entrepôts. C'est au moment où l'on effectue ce déménagement que le client voit un commissionnaire dans la rue. Sous son bras, il porte... le Paysage corse, que ce monsieur a vu pendant toute son enfance.
«Mon paysage !»
Il se précipite chez le président de la Chambre des commissaires-priseurs et explique que son paysage, disparu depuis longtemps, est réapparu miraculeusement :
«Quoi de plus simple ? Récupérez tout simplement votre bien !
— Mais j'aurais des scrupules à faire une telle chose. Après tout, un commissaire-priseur m'en a réglé le prix il y a quelques années. C'est lui qui, aujourd'hui, en est le légitime propriétaire !
— N'ayez aucun scrupule. Il est mort pendant la guerre. Remerciez le Seigneur, et repartez avec votre toile.» (à suivre...)


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