Résumé de la 6e partie n Le professeur Tayeb est assassiné devant sa fille, en son domicile. Un voisin remarque que sa porte est ouverte. Professeur… Comme on ne lui répond pas, il hésite. — C'est embarrassant… il n'y a personne et des cambrioleurs peuvent s'introduire dans l'appartement… Que faire ? Quelqu'un monte. Il se retourne. — Ah, madame M., vous tombez bien ! C'est Samia. Elle aperçoit le voisin devant sa porte et s'inquiète. — Que se passe-t-il ? — Votre porte est ouverte… Le professeur a dû sortir et l'oublier ! — Sihem est à la maison ! Elle presse le pas et pousse la porte. — Tayeb, Sihem ! Elle remarque des objets par terre. Le cœur battant, elle court vers la chambre où travaille d'habitude le professeur. Elle pousse un cri. — Mon Dieu ! Le voisin resté sur le palier se précipite. — Madame M. ! Il découvre, lui aussi, le spectacle et recule. — Il n'y a de puissance qu'en Dieu ! s'exclame-t-il. Samia, son horreur surmontée, se retourne vers sa fille, Sihem, debout, les yeux hagards, qui regarde son père, baignant dans une mare de sang. — Ma petite ! — Vite, dit le voisin, emmenez-là chez moi, j'appelle la police. Samia prend sa fille par la main. — Ma pauvre petite ! Sihem, comme réveillée d'un cauchemar, respire fortement. — Maman ! Elle veut regarder son père… — Non, non, viens, Elle veut l'entraîner. — Non, papa… ils veulent le tuer ! — Non, ne regarde pas ! Elle se rappelle tout et se met à hurler. Des voisins accourent et découvrent à leur tour le spectacle. — Appelez la police… Appelez aussi une ambulance ! On traîne de force Sihem chez les voisins. Elle crie. — Je leur ai ouvert la porte, je leur ai ouvert ! Elle veut fuir, on doit la retenir. Bientôt la police arrive. Puis une ambulance. On doit piquer Sihem pour l'endormir et deux voisines l'accompagnent à l'hôpital. Samia, elle, reçoit les policiers. (à suivre...)