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«Un laboratoire du cinéma»
Publié dans Info Soir le 05 - 06 - 2008

Phénomène n L'on constate, ces dernières années, un engouement exceptionnel – inattendu et inédit – pour le court-métrage. La demande est de plus en plus croissante.
Le court-métrage s'impose de plus en plus dans les festivals comme un genre cinématographique complet et autonome. On est loin de l'idée que le court-métrage est une école, un exercice de style, c'est-à-dire un lieu de formation et d'apprentissage, réservé exclusivement aux débutants et aux amateurs.
Le court-métrage revêt une autre dimension cinématographique, susceptible d'attirer l'intérêt du public et, du coup, de rivaliser avec le long-métrage, plus particulièrement au plan de l'imaginaire et de l'esthétique.
«Le court-métrage a pris de l'essor notamment avec le développement des nouvelles technologies», déclare Mounès Khamar, réalisateur et producteur, qui ajoute: «Il devient une forme cinématographique très demandée, il inspire encore plus le monde de la publicité et les grandes industries cinématographiques.»
Mounès Khamar explique : «Le court-métrage se révèle, par lui-même, un laboratoire du cinéma, où sont expérimentées de nouvelles techniques de réalisation et de nouvelles sensibilités artistiques. En outre, il représente une grande diversité et liberté artistique. On y découvre, par ailleurs, de nouveaux cinéastes à la carrière prometteuse.»
Mais ce qui a le plus favorisé l'accroissement du court-métrage, c'est bien la tournure prise par le cinéma ces dernières décennies. Autrement dit, le cinéma est devenu une industrie à grande échelle, dont la réalisation est passée sous le monopole des grands cinéastes.
«Le court-métrage a permis le décloisonnement du cinéma», indique Mounès Khamar, précisant toutefois : «dans le court-métrage, il y a deux registres : l'amateur et le professionnel. Il y a des films réalisés avec très peu de moyens techniques, alors que d'autres, en revanche, exigent, et cela par un souci de professionnalisme et par un esprit de perfectionnisme, énormément de moyens, donc un gros budget.»
Mounès Khamar compare le court-métrage à la nouvelle, en littérature, et le long-métrage au roman. Et de souligner aussitôt : «Il n'y a pas de comparaison possible entre l'un et l'autre. Le court-métrage est, comme le long-métrage, un choix artistique.»
Ainsi, chacun, le court-métrage comme le long-métrage, a ses propres références, contient une acception inhérente à son exercice et un emploi qui lui est spécifique.
Si le court-métrage s'avère, par le langage cinématographique qu'il porte, un cinéma intégral et accompli, c'est parce qu'il renferme en soi une approche de faire du cinéma tout à fait unique, assez singulière et propre, d'ailleurs, au court-métrage.
«Le court-métrage est une performance technique et surtout une prouesse artistique», dit-il, puisque le réalisateur s'emploie à raconter une histoire, à développer un imaginaire de manière insolite et en très courte durée.»
Et Mounès Khamar de relever : «Avec le court-métrage, le cinéaste s'impose une exigence, une rigueur, un professionnalisme.» L'approche du court-métrage revêt alors une logique nouvelle : ce n'est plus une transition, un tremplin pour le long-métrage, mais un langage, un imaginaire, une esthétique. En somme, une poétique et une performance cinématographique.


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