Résumé de la 177e partie n Une fois encore Alvirah boucle une aventure pleine de rebondissements, d'émotions et de souvenirs. Une histoire où des hommes et des femmes sont acteurs. L'ambulance freina à l'entrée de l'hôpital, s'arrêta. Les portes s'ouvrirent sur-le-champ, actionnées par les infirmiers qui attendaient à l'extérieur, et des mains se tendirent pour prendre l'enfant. Maeve se leva alors et dit d'un ton ferme : «Une seule personne peut remettre ce bébé à sa mère : Alvirah Meehan.» Moins d'une minute plus tard, sous l'œil des caméras et les applaudissements du personnel de l'hôpital, Alvirah s'avançait triomphante dans le hall en tenant Marianne chaudement emmitouflée dans le nid d'ange jaune. Quelques minutes après, elle déposait son petit fardeau dans les bras d'une Joan O'Brien rayonnante de bonheur. «Tu n'as pas mis longtemps à rebondir», fit remarquer Willy à Alvirah, tandis qu'ils remontaient bras dessus, bras dessous la Cinquième-Avenue depuis Saint-Patrick. Ils venaient d'assister à la messe de minuit, qui leur avait paru particulièrement joyeuse cette année. «C'est vrai, admit Alvirah en hochant la tête. Oh, Willy, je n'ai jamais passé plus beau Noël de ma vie. A la messe, j'ai prié pour cette jeune femme, Vonny. Elle est malade et a besoin de se faire soigner, et elle mérite qu'on l'aide. Mais crois-moi, je n'ai pas pu prononcer une seule prière pour le salaud qui a envoyé ces messages bidon. D'ailleurs, puisque la police l'a retrouvé et qu'il va payer pour ce qu'il a fait, j'ai décidé de le citer.» Elle regarda autour d'elle. «New York est si beau sous la neige avec toutes ces vitrines décorées pour Noël ! J'irai faire des achats pour Marianne demain matin – après avoir écrit un article pour le Globe naturellement, un récit complet de l'affaire du nid d'ange jaune. Mais aujourd'hui...» Alvirah sourit. «Aujourd'hui, je veux seulement savourer ce miracle. — Le fait que Marianne soit saine et sauve ? — Qu'elle soit saine et sauve grâce au hasard. J'ai compris qu'elle se trouvait dans cet appartement parce que ma manche s'est prise dans la poignée de la porte du réfrigérateur, et que la poignée a cédé. C'est ça le miracle, Willy. Si la porte ne s'était pas ouverte aussi facilement, si je n'avais pas vu ce biberon...» Willy éclata de rire. «Chérie, n'oublie surtout pas de fournir cette explication à Cordelia ce soir à dîner. Lorsque j'ai réparé la fuite dans la cuisine de Wanda Brown le mois dernier, j'ai remarqué que la poignée était mal fixée et j'avais promis de revenir l'arranger. Encore la semaine dernière, Cordelia m'a houspillé à ce sujet, me demandant quand j'allais y retourner. Mais j'ai été tellement occupé avec tous ces achats et ces paquets à porter que je n'ai pas eu le temps d'y aller.» Il se tut un moment. «C'est bien ce que tu dis un miracle.»