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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les succès de la médecine légale (12e partie)
Publié dans Info Soir le 10 - 11 - 2008

Résumé de la 11e partie n La police interroge les parents des victimes : toutes ont présenté des suffocations. Quant aux médecins qui les ont examinées, ils continuent à parler de mort naturelle.
L'inspecteur Bovet va poser à chacun des parents cette question :
— Vous n'avez pas trouvé suspect que votre enfant, qui était bien portant, perde ainsi la vie ? Et ce n'est pas un enfant qui meurt dans ces conditions, mais quatre !
Les parents sont confus. Ils reconnaissent qu'après le premier décès, ils ont eu quelques soupçons mais après la mort du propre fils de Jeanne les soupçons se sont dissipés : elle n'avait quand même pas tué son propre fils !
— Si, dit l'inspecteur, elle a pu le faire pour détourner les soupçons ! Ainsi, elle pouvait continuer à étouffer d'autres enfants en toute tranquillité, sans qu'on se pose de questions !
Les parents sont effrayés par ces déclarations.
— C'est monstrueux… Jeanne paraissait si gentille, si douce… Et elle aimait les enfants… Elle demandait, elle-même, à les garder ! Nous pensions que cet attachement venait du fait qu'elle ait perdu deux enfants.
— Des enfants qu'elle a peut-être tués, comme elle a tué le troisième ! Il est vrai que nous sommes au stade des soupçons mais la culpabilité de Jeanne est presque établie.
— Elle est folle !
— Oui, c'est le mot. Seule la folie peut expliquer ce comportement.
La mort du fils de Jeanne, Marcel, n'a eu pour témoin que Jeanne et son mari, Pierre. Celui-ci, qui est alcoolique, revenait du bistrot, quand il a trouvé sa femme au chevet de son fils. Il demande à Jeanne ce qu'il a, elle lui répond qu'il souffre d'un accès de fièvre.
— Comment vous a-t-il paru ? Fiévreux ?
— Il semblait plutôt étouffer !
Le docteur Moock, qui a examiné l'enfant, pense qu'il a succombé à une méningite, ce qui explique la forte fièvre.
L'enquête de police achevée, l'inspecteur Bovet rédige son rapport et le remet au juge d'instruction Leydet.
Celui-ci, en consultant le rapport et en lisant les interrogatoires des témoins, est persuadé que Jeanne est coupable, mais il veut l'interroger pour vérifier certains détails.
Il lui rend donc visite dans sa cellule et lui fait part de son désir de lui poser quelques questions au sujet des enfants morts chez elle.
— Je n'ai rien à dire, répond-elle
— De graves accusations pèsent contre vous, dit le juge d'instruction, c'est l'occasion pour vous de vous défendre !
— Non, je ne répondrai à aucune question, répète obstinément Jeanne.
Leydet quitte donc la prison, sans avoir interrogé Jeanne. A ses yeux, sa culpabilité ne fait aucun doute : les enfants sont tous morts alors qu'elle était seule avec eux, de plus des témoins l'ont vu exercer des pressions sur la poitrine des petites victimes, ce qui est, sans doute, à l'origine du malaise respiratoire qui leur a été fatal. (à suivre...)


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