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Comment procèdent-ils ?
Publié dans Info Soir le 13 - 12 - 2008

Stratégie n Les pirates somaliens utilisent des moyens tellement sophistiqués que les bateaux les plus récents ont du mal à leur faire face. De plus, ils ne manquent pas d'idées. «Tactiquement, ils sont très bons», a reconnu le chef d'état-major interarmées américain.
Outre l'armement lourd dont ils disposent, ces bandits des mers sont dotés de navires qui leur permettent d'arraisonner n'importe quel bateau. A en croire des sources maritimes, ils opèrent généralement à partir de deux «bateaux-mère», «l'un dans le golfe d'Aden, l'autre dans l'océan Indien», qui auraient été volés lors de précédentes opérations. Une version que ne partage pas le directeur général des opérations de l'Autorité des gardes-côtes au Yémen.
De son avis, ils ont été achetés grâce à l'argent des rançons. Une chose est certaine en tout cas : ces «bateaux-mère» sont des cargos transportant des «skiffs», de petites embarcations de pêche très rapides. «Un groupe de cinq petites embarcations et un bateau-mère», telle est la configuration typique des pirates somaliens qui s'équipent le plus souvent…d'échelles pour pouvoir monter à bord des navires qu'ils attaquent.
Généralement, ils se font passer pour de simples et honnêtes pêcheurs. S'agissant de leur mode opératoire, «ils surveillent les navires grâce à leurs équipements sophistiqués, dès qu'ils repèrent une cible, ils envoient deux à trois bateaux, qui entourent le navire. Ils tirent des coups de feu vers la cabine du commandant de bord.
Généralement, les équipages de bateaux commerciaux ne possèdent pas d'armes», a raconté le directeur général des opérations de l'Autorité des gardes-côtes au Yémen. M. Barrault a, quant à lui, indiqué que l'arraisonnement des bateaux «se fait au large, de plus en plus loin des côtes, et en règle générale de nuit.
Les pirates embarquent des navettes rapides équipées de moteurs puissants à bord de cargos volés lors d'opérations antérieures. A l'approche de leur proie, ils mettent les hors -bords à l'eau et abordent le navire par l'arrière, qui est la zone la moins visible de la passerelle.
Ils détruisent les systèmes d'alerte et de transmission puis arraisonnent l'équipage, qui lui n'est pas armé. Les équipages n'opposent que rarement de la résistance, et la plupart n'ont rien à faire de la cargaison. Les navires sont ensuite ramenés au mouillage dans les eaux territoriales somaliennes, à l'abri d'une intervention internationale, et les membres d'équipage disséminés dans les villages de l'intérieur». Grâce à leur arsenal maritime, les pirates somaliens ont sensiblement élargi leur champ d'action. Désormais, ils lancent des attaques en haute mer comme ce fut le cas le 15 novembre dernier. En 16 minutes chrono, ils ont réussi à faire main basse en plein océan Indien, à plus de 800 kilomètres au sud-est de la ville de Mombasa au Kenya, sur le «Sirius Star», un superpétrolier saoudien trois fois plus grand qu'un terrain de football et trois fois plus lourd qu'un porte-avions, ainsi que sur sa cargaison, 300 000 tonnes de brut, estimée à 100 millions de dollars, soit le quart de la production journalière de l'Arabie saoudite. Ils venaient de franchir là une nouvelle étape dans leur «terrorisme»…


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