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Une richesse inestimable
Publié dans Info Soir le 16 - 12 - 2008

Valeur n Sans entrer dans des détails techniques souvent complexes qui n'apporteraient rien à la situation de notre élevage, notre cheptel est, sur le plan économique, le placement le plus sûr avant l'immobilier et avant l'or.
Tous les investissements sont permis. Et cela pour deux raisons essentielles. La première parce que le mouton coûte de plus en plus cher d'année en année puisque le prix du fourrage augmente de son côté de saison en saison en raison de la sécheresse.
La seconde est que, contrairement à l'or, qui est figé, le cheptel, au contraire, se multiplie toutes les années en mettant bas des agnelets qui augmentent son volume.
L'expérience a montré qu'un éleveur peut doubler, voire tripler son cheptel en l'espace de 7 ans. Bien sûr, le mouton n'est pas recherché uniquement pour sa viande qui reste à la base de tous les plats que l'on peut mitonner, il est surtout sollicité pour ses dérivés. Prenons la laine, par exemple. Elle a ouvert la voie à une véritable industrie du textile et à un type d'artisanat quasiment unique au monde. De nombreuses familles des Hauts-Plateaux ont vécu pendant des années grâce au lavage de la laine soit au niveau des oueds en zone rurale soit au niveau du bassin municipal au niveau du village utilisé en général comme abreuvoir pour les bêtes. D'autres ont vécu grâce au cardage de cette laine et surtout à sa teinture où la couleur indigo, curieusement, prédomine. Mais la grosse main-d'œuvre féminine a été absorbée surtout par le tissage.
Normal, dans des régions aux hivers rudes et où les gens ont besoin de se protéger du froid plus qu'ailleurs. Il n'est donc pas étonnant de voir installer dans chaque domicile pratiquement un métier à tisser et dont le produit est, soit consommé sur place, soit commercialisé dans les souks environnants.
Ce sont des foyers souvent au seuil de la pauvreté que sortent toutes les djellabas qui tiennent si chaud en période glacée. Elles sont de toutes les tailles et de toutes les fantaisies, elles peuvent être standard ou taillées sur mesure. C'est d'ici aussi que sont fignolés et fabriqués les tapis de laine dont les prix aujourd'hui sont exorbitants et qui peuvent habiller n'importe quel salon.
Certaines ouvrières dans ce sens ont carrément dépassé le sommet de leur métier et inventent chaque semaine de nouveaux motifs et une nouvelle manière de faire des tapis. A ce stade, il serait bon de préciser peut-être qu'une bonne partie de ces ouvrages vient essentiellement d'Aflou, dans le Djebel Ammour, de Laghouat et de M'sila.
Indépendamment de ces tapis qu'on appelle un peu partout sous le même vocable de zarbia et qui sont actuellement un produit de luxe, on réalise dans ces mêmes régions et avec le même équipement sobre et rustique des couvertures qu'on appelle garbi et avec lesquelles la moitié des Algériens au moins se couvre le soir.
Nous ferions sûrement une injure à toutes ces ouvrières surqualifiées si nous omettions les milliers de burnous qu'elles réalisent, toujours dans le même produit et, bien sûr, les centaines de tentes qu'elles tissent pour les transhumants des hautes plaines et les bédouins du désert. Nous ferions sûrement la même injure aux éleveurs si nous passions sous silence deux autres dérivés du mouton et pas des moindres, la production de lait et de peaux.
Pour la petite histoire, la dot des jeunes filles de ces régions se comptait, il y a une vingtaine d'années, au nombre de tapis, de garbi et bien sûr de peaux qu'elle mettait dans la corbeille nuptiale.


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