Même chose pour le FC Barcelone revenu avec la moisson totale de Glasgow où elle a dominé le Celtic sur le plus petit des écarts. Les matchs du groupe de la mort, qui compte Arsenal (6pts), le Borussia (3pts), Naples (3pts) et l'OM (0pt), ont tenu toutes leurs promesses. Défaits lors de la première journée, le Borussia Dortmund et l'O de Marseille se sont expliqués dans la gigantesque enceinte du Signal Iduna Park. Les locaux se sont signalés avec un retentissant 3 à 0 pour se relancer dans le tournoi après un début raté face aux Napolitains. Lors de la correction que le BVB a infligée aux Phocéens, l'attaquant Robert Lewandowski s'est illustré avec un doublé (19'et 80' s.p). Ailleurs, en Angleterre, c'est un Allemand qui est sorti du lot dans l'Emirates Stadium. Vous l'avez certainement deviné... Mesut Ozil. Un but (8') et une passe décisive pour Giroud au quart d'heure de jeu, l'ancien joueur du Real de Madrid a grandement contribué au second succès de rang d'Arsenal dans cette C1. Grâce à une entame de match parfaite, où les Gunners ont complètement marché sur l'équipe de Naples, les Londoniens se sont imposés logiquement pour prendre seuls la tête du groupe F. Un autre team anglais a frappé fort lors de cette soirée européenne, c'est le Chelsea de Mourniho. Après une défaite surprise à Stamford Bridge face au FC Bâle, il y a deux semaines, les Blues se sont rachetés une santé lors de leur voyage au Steaua Bucarest. Sur les terres roumaines, les coéquipiers de Ramires, qui a inscrit un doublé (19' et 55'), sont parvenus à redresser la barre avec un large succès (0/4) soignant au passage leur goal-average pour pointer à la seconde place à égalité avec le FC Bâle (3pts) surpris chez lui par Schalke 04 (0/1). Ce sont les Allemands qui dominent le groupe «E» avec un carton plein en deux sorties. Un sans faute aussi pour l'Atletico de Madrid qui s'est installé sur le fauteuil de leader dans la poule «G». Les «Colchoneros», menés à la pause par le FC Porto de Ghilas qui a vu son concurrent direct, Jackson Martinez, inscrire l'unique but des Portugais, les Madrilènes ont renversé la vapeur (1/2) grâce à Godin (58') et l'intenable Arda Turan à 5 minutes de la fin pour clore une superbe semaine. Les protégés de Diego Simeone ont confirmé leur excellent début de saison et le succès face au grand rival le Real, samedi dernier. Un peu plus tôt dans l'après-midi (17h00), le Zénith Saint Petersbourg et l'Austria Vienne se sont quitté dos à dos (0/0). Les Russes (1point) viennent de perdre de précieux points à domicile et ont manqué l'occasion de revenir à auteur du FC Porto (3pts). Ils sont derniers ex-æquo avec les Autrichiens. Pour finir, dans le groupe «H», c'est le FC Barcelone qui dicte sa loi avec deux succès en autant de journées. Dans un Celtic Park à l'ambiance de feu, le «Barça» a longtemps buté sur de vaillants Ecossais qui étaient, pas mal de fois, à deux doigts de surprendre un Victor Valdes omniprésent. Neymar, qui a provoqué l'exclusion de Brown (58') & Cie, ont dû attendre d'évoluer en supériorité numérique pour trouver la faille. L'unique but de la rencontre est l'œuvre de Cesc Fabregas (75'). Une tête décroisée a suffit aux «Blaugrana» pour s'imposer sans Lionel Messi. L'héroïsme des «Celts» ne leur épargnera pas la dernière place avec un «zéro pointé» puisque l'Ajax Amsterdam a décroché son premier point face au Milan AC (2e, 4pts). Les Hollandais auraient même pu (du) s'imposer après l'ouverture du score, signée Denswil, à l'aube des arrêts de jeu. La faute à un Balotelli un brin «tricheur» (il a ceinturé le défenseur Mike Van der Hoorn avant de tomber), l'Ajax a concédé un penalty dans le temps additionnel que le Milanais a transformé (90'+4). Le fantasque attaquant transalpin fera, encore une fois parler de lui. Mais cette fois, les «Rossonerri» vont le remercier au lieu de s'en plaindre. Pour l'anecdote, Mario a écopé de trois matchs de suspension en «Serie A» mais en LDC il vient de sortir son club d'une situation délicate. «Why Always Him?» (Pourquoi toujours lui?), quoique l'on dise, c'est «Balo» le sauveur. M. T.
