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Libérer son esprit pour vivre mieux
Ne vivons plus comme des esclaves de Yannis Youlountas
Publié dans La Tribune le 21 - 12 - 2013

«Ne vivons plus comme des esclaves», célèbre slogan scandé par les manifestants de la place Syntagma à Athènes (Grèce), s'est matérialisé en un sublime documentaire qui l'a adopté pour titre, projeté, vendredi dernier à la salle El Mouggar, pour la compétition du 4e Festival international. Réalisé par le Franco-grec Yannis Youlountas, aussi poète, écrivain et philosophe, de 89 mn, le documentaire se penche sur la situation de la population grecque post-crise et nous dévoile l'ingéniosité d'un peuple qui a tout perdu en un laps de temps réduit.
Pour ceux qui pensent qu'il n'existe pas d'alternative à la crise, le documentaire, à travers une série de témoignages, prouve le contraire. Le réalisateur donne la parole à différentes personnes qui tentent d'imposer un nouveau mode de vie autour d'eux. «Moins on a de biens, plus on se rapproche de l'autre», affirme le réalisateur. Se libérant complètement du système capitaliste, les citoyens grecs sont en train aujourd'hui de développer une économie sociale et solidaire et cela en favorisant le troc, les échanges de biens et de savoir surtout. Résultat : la société se libère complètement du pouvoir de l'argent tout en resserrant les liens sociaux. Cela est certes utopique mais le réalisateur a beaucoup insisté sur la nécessité de maintenir le rêve afin de pousser les gens à agir et faire changer le monde.
La caméra nous fait visiter une usine abandonnée par ses patrons mais dont les travailleurs ont repris la direction de la structure, une belle manière de dire «on n'a pas besoin d'un chef pour exister», comme l'a indiqué l'un des
travailleurs.
Artistes, militants anti-fascistes ou simples travailleurs, les citoyens grecs ont mis la main dans la main pour affronter le dur quotidien. «Notre pensée est colonisée, il faut libérer la pensée», indique Yannis Youlountas. Le documentaire évoque aussi la montée du racisme dont est victime la Grèce aujourd'hui, «il est toujours facile d'accuser les autres de son malheur», déclare l'un des militants anti-fascistes arrêté par les autorités suite à une manifestation de soutien aux émigrés. La camera donne la parole à un jeune émigré africain qui s'est totalement intégré dans le quartier d'Exercheia, un quartier peuplé d'anarchistes où l'égalité règne en maître.
Le jeune, dépourvu du moindre bien, bénéficie gratuitement de nourriture, cours de langue et même d'un toit grâce au système social égalitaire élaboré par les habitants du quartier. «Nous avons constitué un conseil de quartier où toutes les décisions sont prises avec le consentement de la majorité», affirme l'un des habitants.
Parmi les décisions de ce conseil, la création d'un supermarché social solidaire où les fermiers déposent eux-mêmes leurs marchandises et favorisent la production locale «le système de vente est horizontal et non vertical, cela devrait être ainsi partout dans le monde», déclare le patron du supermarché. Le documentaire dénonce aussi le système politique à bout de souffle et explique clairement le ras-le-bol de la nation. Disponible sur la toile, Ne vivons plus comme des esclaves est une véritable leçon de vie pour ceux qui dépendent de leur confort.
W. S. M.


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